Ce samedi 18 octobre, à la Sogephia d’Abobo, Jean-Louis Billon, candidat du CODE à l’élection présidentielle, a tenu un discours marquant devant 350 personnes, dans une ambiance aussi électrique que chaleureuse.

L’ancien ministre du Commerce a captivé l’auditoire par une prise de parole articulée autour de l’identité, de la justice sociale et du renouveau économique. Abobo, la commune populaire d’Abidjan, a été placée au cœur de sa vision d’une Côte d’Ivoire moderne, inclusive et réconciliée.

Dès les premières minutes, Jean-Louis Billon a donné le ton : « Aujourd’hui, à Abobo, je suis chez moi. Je suis venu habiter ici il y a 50 ans. C’est ici que j’ai connu la vraie Côte d’Ivoire. »

Par ces mots forts, il a rappelé ses racines abobolaises et affirmé sa légitimité à parler au nom de ceux qui, depuis des années, attendent un vrai changement. Ce lien affectif et personnel a permis au candidat d’ancrer son programme dans une réalité vécue, et non dans un discours de façade.

Jean-Louis Billon n’est pas venu les mains vides. Il a déroulé un programme concret, orienté vers la modernisation des infrastructures, la création d’emplois, la sécurisation des quartiers et l'autonomisation des jeunes.

« Abobo va mieux respirer, Abobo va mieux vivre, Abobo va briller. Désormais, le soleil va se lever aussi à Abobo », a-t-il promis sous les acclamations.

Le candidat du CODE a insisté sur la fin de la marginalisation des banlieues populaires et la nécessité de transformer Abobo en symbole de réussite nationale.

S’adressant directement aux jeunes, Billon a lancé un appel à la discipline, à la responsabilité et à l’engagement politique : « Le changement arrive, et ce sera un changement positif. Abobo ne sera plus montrée du doigt. Nous allons écrire une nouvelle histoire ensemble. »

Il les a encouragés à rejeter la fatalité et à se mobiliser pour faire de leurs rêves une réalité. Pour lui, la jeunesse est la clé de la transformation ivoirienne.

Dans une comparaison inattendue avec la boxe, le candidat a mobilisé le public autour d’une stratégie de terrain : « Si chacun d’entre vous gère 100 personnes, ça fait 5 000. Cela signifie que vous seuls, ici présents, pouvez assurer l’élan du président pour la semaine prochaine. »

Et d’ajouter, comme un mot d’ordre : « Comme dans la boxe, on va faire comme Kachistele : un coup, un coup, un coup. Le 25 octobre, on s’en va élever nos cartes d’électeurs ! »

Le conseiller municipal de Cocody, Thierry Guédé, a tenu à rappeler que Jean-Louis Billon n’a pas attendu les élections pour agir :« Il a déjà offert du travail à 33 000 Ivoiriens, sans attendre d’être président. Même le président sortant ne l’a pas fait. »

Et d’insister :« Jean-Louis Billon est un pur produit d’Abobo. Il est le seul candidat à pouvoir dire qu’il est parti d’ici pour viser la présidence. »

Le cadre du PDCI-RDA, Brou Pascal, a profité de cette occasion pour affirmer la position de son parti :« Il est hors de question que le PDCI boycotte les élections. Le boycott compromet l’avenir. Nous devons offrir une chance aux nouveaux cadres et faire élire notre candidat, Jean-Louis Billon. »

En fin de cérémonie, Seri Landry, directeur national de campagne, a rendu un hommage appuyé au couple Billon :« Monsieur le prochain Président, votre présence est un témoignage de votre détermination à faire de ce pays une terre de justice et d’opportunités. Et Madame, votre engagement discret mais constant auprès des plus fragiles est une lumière pour nous tous. »

Il a conclu son intervention par un vibrant appel à la jeunesse et aux électeurs ivoiriens :« Ne laissez pas l’amertume des aînés étouffer vos rêves. Osons croire, osons exiger, osons bâtir ! »

Jean-Louis Billon ne se positionne pas comme un candidat parmi d’autres. Il se présente comme le visage d’une rupture lucide, d’un avenir crédible et d’une Côte d’Ivoire réparée. Son discours à Abobo a démontré qu’il ne parle pas de loin, mais depuis l’intérieur des réalités du peuple.

Avec pour slogan "Osons le changement", le candidat du CODE veut faire de la présidentielle d’octobre une opportunité de renaissance nationale.

Wassimagnon