Commerces fermés à Yopougon, rues presque vides (Ph Koaci)

Ce samedi 25 octobre 2025, la commune de Yopougon, située à l’ouest d’Abidjan, vit depuis ce matin, une journée électorale marquée par une étrange atmosphère de calme et de retenue. Dans plusieurs quartiers, les magasins et commerces ont choisi de fermer leurs portes, comme pour témoigner de la psychose qui s'est emparée des habitants à l'occasion de cette journée de vote présidentielle. Le quartier Maroc, d'ordinaire animé, a lui aussi été témoin de ce silence inhabituel, avec de nombreux établissements fermés.

Au cœur de Yopougon Sicogi, le marché mythique, habituellement un lieu effervescent de vendeurs et de clients, était pratiquement désert. Les étals, habituellement chargés de marchandises diverses, n’affichaient que des espaces vides, un signe palpable de l'appréhension qui régnait ce jour-là. L'ambiance qui d'ordinaire serait festive et bruyante a cédé la place à une tranquillité inquiétante.

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Dans les rues de Yopougon, les véhicules se faisaient rares. Les conducteurs semblaient avoir déserté les routes, laissant place à une circulation étonnamment fluide pour un samedi. De nombreux riverains, interrogés sur le terrain, ont partagé leur appréhension face à cette journée électorale, évoquant leurs craintes concernant le déroulement du scrutin. Le climat était pesant, comme une attente suspendue, un sentiment de nervosité flottant dans l’air. Les questions sur les résultats de l’élection et la situation politique semblaient se mêler à des préoccupations plus immédiates, telles que les possibles perturbations dans la vie quotidienne.

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Les habitants, qui de façon générale sont habitués à l’agitation des rues et des commerces, ont semble-t-il adopté une attitude de prudence face à l’incertitude qui entourait ce jour particulier. Beaucoup se sont abstenus de sortir, de peur d’être confrontés à des événements imprévus.

Ainsi, ce 25 octobre à Yopougon, la journée s’est écoulée dans un calme relatif, mais marqué par l’inquiétude des citoyens qui, tout en exerçant leur droit de vote, semblent redouter les développements post-électoraux.

Jean Chresus, Abidjan