Mali : « Plus d'essence, plus d'école » , Bamako à l'arrêt face à la pénurie
La crise énergétique qui secoue le Mali prend une tournure plus grave.
Les autorités de transition ont annoncé, dimanche soir, la suspension de tous les cours dans les écoles et universités du pays pour une durée de deux semaines, a-t-on appris.
Dans un communiqué distinct, le Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes a informé un rationnement strict du carburant dans les stations-service du pays.
À Bamako, douze stations ont été réquisitionnées pour approvisionner en priorité les véhicules de secours, ambulances, corbillards, transports publics et les services de l’État mobilisés dans la gestion de la crise.
Les gouverneurs des régions ont été autorisés à étendre ces mesures en fonction de l’évolution de la situation.
Cette mesure intervient alors que le pays fait face à une pénurie aiguë de carburant, conséquence du blocus imposé depuis septembre par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), une organisation affiliée à Al-Qaïda.
La raréfaction du carburant a déjà provoqué une paralysie partielle des transports et des services publics, affectant également les hôpitaux et les activités économiques.
Les autorités assurent travaillées à un plan d’urgence pour rétablir les approvisionnements, mais aucune date de normalisation n’a été annoncée pour le moment.
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