La violence atteint un nouveau seuil à El-Fashir, dans l’ouest du Soudan.

Le Réseau des médecins du Soudan a accusé mercredi les Forces de soutien rapide (FSR) d’avoir exécuté tous les patients présents dans plusieurs hôpitaux de la ville, en plein cœur du Darfour-Nord.

Dans un communiqué, l’organisation a dénoncé « un crime atroce qui viole toutes les lois humanitaires et les religions célestes », affirmant que des membres des FSR ont pénétré, mardi, dans l’hôpital saoudien d’El-Fashir, où ils auraient « assassiné de sang-froid des patients et leurs accompagnateurs ».

attaques et de l'enlèvement de travailleurs de la santé », a-t-elle indiqué sur le réseau social X.

Le réseau médical, qui opère de manière indépendante, a alerté sur la situation catastrophique dans la ville assiégée, où les combats opposent depuis plusieurs semaines les FSR à l’armée régulière soudanaise.

Selon lui, « les hôpitaux d’El-Fashir se sont transformés en véritables abattoirs humains », les miliciens ne faisant « aucune distinction entre un combattant, un malade, un enfant ou un médecin ».

Dans un communiqué , l'OMS a fait part de sa consternation suite à ces informations faisant état du meurtre tragique de plus de 460 patients et accompagnateurs à la maternité saoudienne d'El-Fasher, au Soudan, à la suite des récentes 

Ces accusations viennent s’ajouter aux multiples alertes lancées par les organisations humanitaires et les Nations unies, qui décrivent une situation humanitaire hors de contrôle dans cette région stratégique du Darfour.