Angola : « Un demi-siècle de liberté » , l'Angola rend hommage à Agostinho Neto, père de la nation
Le président João Lourenço
L’Angola a célébré, mardi 11 novembre le cinquantenaire de son indépendance dans une atmosphère solennelle et empreinte de fierté nationale.
Cinquante ans après la fin de la colonisation portugaise, le pays a rendu un vibrant hommage à António Agostinho Neto, son premier président et figure emblématique de la lutte pour la libération.
Placée sous le thème de « l’unité nationale et du développement durable », la cérémonie officielle s’est tenue à Luanda, sous la direction du président João Lourenço, en présence de plusieurs chefs d’État africains et représentants étrangers.
Drapée de rouge et de jaune, la capitale angolaise a vibré au rythme des défilés militaires, des prestations artistiques et des chants patriotiques rappelant la proclamation historique de l’indépendance, le 11 novembre 1975.
La célébration a rassemblé plusieurs personnalités africaines, parmi lesquelles la présidente indienne Droupadi Murmu, le président congolais Denis Sassou Nguesso, la présidente namibienne Netumbo Nandi-Ndaitwah et le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa. Tous ont salué le parcours de l’Angola, qui s’impose aujourd’hui comme un acteur économique et diplomatique majeur de la région australe du continent.
Le président Lourenço a ouvert la cérémonie en saluant la mémoire d’Agostinho Neto, qu’il a qualifié de « guide et visionnaire de la liberté angolaise ».
Une médaille commémorative a été remise à titre posthume à l’illustre médecin, poète et révolutionnaire, en reconnaissance de son rôle déterminant dans la lutte contre le colonialisme portugais.
Né en 1922, Agostinho Neto fut le fondateur du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), principale force politique ayant conduit le pays à l’indépendance.
Son engagement sans relâche pour la souveraineté nationale et la justice sociale lui a valu le respect de toute une génération.
À sa mort en 1979, il laissait derrière lui les bases idéologiques et institutionnelles d’un État moderne, encore jeune et marqué par les séquelles de la guerre civile.
Pour João Lourenço, l’héritage de Neto demeure « une boussole morale » dans un contexte mondial incertain.
« Cinquante ans après, notre devoir est de transformer son rêve en réalité : un Angola prospère, uni et pacifique », a déclaré le président dans son discours.
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