Cameroun : Décès d'Anicet Ekane, le « crime d'État » qui suscite l'indignation
Le décès d'Anicet Ekane, président du MANIDEM, survenu le 1er décembre 2025 en détention au Secrétariat d'État à la Défense (SED) à Yaoundé, continue de provoquer une onde de choc au Cameroun et à l'étranger.
Les circonstances de sa mort, qualifiées de "crime d'État" par l'UPC-MANIDEM, suscitent des réactions virulentes de la part de l'opposition et de la communauté internationale.
Selon les informations disponibles, Anicet Ekane, âgé de 74 ans, souffrait de pathologies chroniques et avait été privé de soins médicaux appropriés pendant sa détention.
Le gouvernement camerounais a annoncé l'ouverture d'une enquête pour clarifier les circonstances de son décès, mais l'opposition et les organisations de défense des droits de l'homme estiment que cette enquête est insuffisante et demandent une enquête indépendante.
L'Union européenne a exprimé sa "profonde tristesse" et ses "vives préoccupations" quant aux circonstances de la mort d'Anicet Ekane, rappelant l'importance de la démocratie et des droits de l'homme au Cameroun. La délégation de l'UE au Cameroun a également appelé à la libération de tous les détenus politiques et à la fin des arrestations abusives.
Pour les opposants camerounais, le décès d'Anicet Ekane est un symbole de la répression politique et de la violation des droits de l'homme.
-Armand Ougock correspondant permanent au Cameroun de Koaci
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 691154277
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