Côte d'Ivoire : Législatives à Tafiré, union sacrée autour de Meyliet Koné, Imams et populations en ordre de bataille pour un plébiscite le 27décembre
Samedi à Tafiré
À Tafiré, la déclaration de soutien des imams au Vice-Président Tiémoko Meyliet Koné a marqué un tournant symbolique de la campagne législative dans la région du Hambol. Ce samedi 6 décembre 2025, la mairie de la ville a été le théâtre d’un rassemblement mêlant ferveur religieuse, mobilisation politique et message d’unité.
Réunis autour des imams de Tafiré, Badikaha et Niédiékaha, les leaders religieux ont exprimé leur appui total au Vice-Président et désormais candidat RHDP aux législatives du 27 décembre.
Sanogo Abou, porte-parole de la grande mosquée As-Salam, a salué un « vœu des populations » devenu réalité.
« Nous avons prié pour que notre papa, frère et fils accepte de porter notre voix. Il nous a entendus », a-t-il déclaré devant une salle attentive.
Le deuxième imam adjoint a marqué les esprits par une métaphore qui a rapidement circulé parmi les participants : « Si tu as un éléphant devant toi, tu n’as pas peur d’avancer. »
Une image utilisée pour souligner la confiance et la sécurité que les populations associent à la candidature de Tiémoko Meyliet Koné, une première pour l'ancien Gouverneur de la Bceao devenu numéro deux du Pays.
À Badikaha, l’imam Touré Soufiana a mis en avant la relation de confiance entre les populations et leurs représentants : « Les populations aiment leurs autorités. Ce qu’elles disent, c’est ce qu’elles font. »
Cette dimension morale et spirituelle a été renforcée par une séance de prières animée par l’imam Ibrahim Ouattara de Niédiékaha, ponctuée de bénédictions pour le candidat et d’appels à un scrutin apaisé.
La délégation RHDP, conduite par Karim Ouattara (candidat suppléant) et le maire Charles Sanga (directeur de campagne), était accompagnée de plusieurs cadres, dont Moussa Diarra, Ousmane Coulibaly et Mme Minafou Koné.
Face aux interrogations sur la participation d’un Vice-Président à une élection législative, Moussa Diarra a précisé : « Qu’un Vice-Président soit candidat n’est pas inédit et n’a rien de dévalorisant. Au contraire, cette candidature renforce sa légitimité dans sa région et au plan national. »
Pour la délégation, le scrutin du 27 décembre s’annonce avant tout comme un test de mobilisation. Les cadres appellent à transformer l’élection en « fête du plébiscite », avec l’objectif d’un taux de participation record.
Avant le meeting religieux, la délégation s’est rendue chez le Sous-Préfet de Tafiré, Brou Marcel N’Depo, afin de présenter ses civilités. L’autorité administrative a salué la démarche et assuré que toutes les dispositions sécuritaires nécessaires seraient mises en place pour garantir un scrutin serein.
Entre bénédictions des imams, mobilisation politique et adhésion locale affichée, la candidature du dauphin constitutionnel semble bénéficier d’un climat favorable dans le Hambol.
À Tafiré, Badikaha et Niédiékaha, la campagne prend les allures d’un consensus, où soutien religieux et engagement communautaire se rejoignent à quelques semaines du vote.
Le 27 décembre devrait ainsi constituer, pour le Vice-Président, une étape majeure dans sa relation politique avec sa région et plus largement, avec son Pays.
Wassimagnon
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