L’ex-ministre de Laurent Gbagbo, Emile Guiriéoulou en tournée dans le Cavally, sa région a rencontré les militants du front populaire ivoirien (FPI, Gbagbo ou rien).

A sa résidence à Guiglo, Emile Guiriéoulou a expliqué aux militants les raisons de son exil lui et plusieurs autres cadres de son parti, comme constaté sur place hier par KOACI.

 Il a affirmé que c’est pour protéger sa vie qu’il s’est retrouvé au Ghana.

« On ne peut être héros que lorsqu'on est en vie, c'est pourquoi je suis parti au Ghana pour protéger ma vie », a-t-il avancé après avoir longuement évoqué la lutte que les militants FPI ont menée au Ghana pour la libération de Laurent Gbagbo.

Le vice-président du FPI a déclaré à ses hôtes qu’il est venu pour préparer le retour de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté et en libéré sous conditions.

Invitants les militants à se mobiliser pour le retour triomphal de Gbagbo en Côte d’Ivoire, Emile Guirieoulou a fait savoir que nous sommes dans un pays où le région a été installé par la force pour servir les autres.

«Chers camarades je suis là aujourd'hui pour préparer l'arrivée du président Gbagbo car la Côte d'Ivoire va très mal. Nous sommes dans un pays où un régime a été installé par la force pour servir les autres. Alors il est temps que nous nous mobilisons tous à ce retour de sorte qu'il soit triomphal », a affirmé Guirieoulou qui a largement exposé sur le mécanisme mis en place par la France pour évincer Laurent Gbagbo du pouvoir.

Répondant aux préoccupations des « Gbagbo ou rien » sur la question du coût de la carte nationale d’identité (CNI), Émile Guirieoulou a indiqué que c'est une manœuvre du parti au pouvoir pour empêcher les électeurs qui ne lui sont pas favorables de disposer des pièces pour voter.

«C'est pour tous ces cas de fraude que nous nous battons avec le PDCI pour obtenir justice. Le problème du désarmement est primordial. Le président Bédié et le PDCI nous ont même rejoint dans ce combat », s'est voulu rassurant le ministre.

Sur le cas d’Affi, président d’une branche du FPI, Émile Guirieoulou a été catégorique.

«Affi N'guessan est exclu du FPI, il y a pas débat, nous au FPI on réfléchit sur les problèmes du moment liés aux élections à venir. Ne vous préoccupez pas d'Affi, pensons à nos cartes d'électeurs », a indiqué le vice-président du FPI.

Enfin, il a demandé à ses hôtes de se mobiliser pour chasser Ouattara du pouvoir dans les urnes.

 «Je vous demande de vous mobiliser pour chasser Ouattara du pouvoir par les urnes. Notre liberté est dans notre main. Il ne faut pas que le peuple minimise son pouvoir, restons à l'écoute du parti », a conclu le Ministre Émile Guirieoulou. 

Jean Chrésus