Le RHDP, n'apprécie pas le traitement de l'actualité politique ivoirienne par certaines presses internationales depuis l'annonce le 2 novembre dernier des résultats provisoires de l'élection présidentielle qui donnent vainqueur son candidat à plus de 94% des suffrages exprimés.

Adama Bictogo, Directeur exécutif du RHDP estime dans un communiqué que "ces médias au mépris des règles d'éthique et de déontologie qui régissent le métier de journaliste, n'hésitent pas à publier et à diffuser des reportages sur la situation politique nationale, qui occultent volontairement les actes de violences perpétrés par des individus sans foi ni loi, à l'instigation de personnes bien connues de la vie politique nationale, qui s'enorgueillissent d'ailleurs publiquement".

Par ailleurs, la Direction Exécutive du RHDP "élève une vive protestation contre ces dérives inacceptables, susceptibles d'encourager des troubles à l'ordre public".

En conséquence, elle invite les journalistes à retrouver le sens de l'équilibre dans les contenus de leurs articles et reportages sur la Côte d'Ivoire, tout en évitant de diffuser des informations tronquées et partiales.

Le RHDP rappelle que les violences ont malheureusement entraîné de nombreuses pertes en vies humaines et occasionné des dégâts matériels considérables.

Il soutient enfin que les propos et attitudes séditieux de certains responsables de partis politiques de l'opposition sont abondamment relayés par ces médias internationaux, contribuant ainsi à entretenir au plan international, la confusion sur la situation réelle qui prévaut en Côte d'Ivoire et à susciter l'inquiétude au sein des populations ivoiriennes.

Enfin, de sources internes, même si elle n'a pas été suivie de fait à l'image d'autres, nous apprenons que dans les rangs du parti au pouvoir on est choqué qu'une déclaration d'appel à un coup d'Etat ait été récemment diffusée sur un média du service public français (Guillaume Soro sur France 24 ,ndlr). De quoi suscuter pas mal d'interrogations.

Wassimagnon