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Côte d'Ivoire :  L'élaboration «Pacte économique pour un cacao durable », une réunion de haut niveau des représentants de la Côte d'Ivoire et du Ghana se tient à Accra
 

Côte d'Ivoire : L'élaboration «Pacte économique pour un cacao durable », une réunion de haut niveau des représentants de la Côte d'Ivoire et du Ghana se tient à Accra

 
 
 
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© Koaci.com - jeudi 07 juillet 2022 - 16:29



Une réunion de haut niveau avec des hauts représentants de la Côte d'Ivoire, du Ghana et de la chaine de valeur du cacao se tiendra demain à Accra au Ghana. Cette rencontre convoquée par le Secrétaire Exécutif du Comité Économique et Commercial de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana (ICCIG) s'inscrit dans le cadre de l’élaboration d’un cadre d’actions communes, avec les principales parties prenantes, appelé « Pacte économique pour un cacao durable ».


Il s’agit d’un engagement renouvelé lié à la vision des chefs d’État de la Côte d’Ivoire et du Ghana de créer un programme de réflexion et d’actions dans lequel le prix obtenu par le producteur est la variable clé de l’équation de la durabilité. 


C’est dans cette perspective que le Secrétaire Exécutif de l’ICCIG initie cette rencontre de haut niveau des deux pays et des hauts représentants de la chaîne de valeur du cacao.


L'objectif principal de cette réunion de haut niveau vise à établir un dialogue positif, renforcer les relations avec les entreprises de la chaîne de valeur du cacao, en les amenant à s’engager dans la consolidation du mécanisme de fixation des prix, en respectant le DRD, trouver une solution durable au problème du prix du cacao en vue de la mise en œuvre du Pacte économique pour un cacao durable.


Les participants à cette réunion du vendredi sont, le Conseil du Café-Cacao (CCC), le Cocoa Board (COCOBOD) et les entreprises de la chaîne de valeur du cacao. À l’issu de cette rencontre, il est attendu une déclaration d’intention commune signée de tous les participants attestant de leur engagement à mettre en œuvre les mesures arrêtées.


 

Notons que, les trois dernières années ont été marquées par une intensification des discussions dans le secteur du cacao, notamment en ce qui concerne les revenus des cacaoculteurs. Ces discussions ont conduit à un alignement des agendas et des ambitions des parties prenantes, publiques et privées. Aujourd’hui, il existe un consensus clair sur l’objectif d’atteindre un revenu décent pour les cacaoculteurs, condition sine qua non pour surmonter durablement les défis endémiques du secteur. 


Par ailleurs, les consommateurs des principaux pays développés sont de plus en plus préoccupés par les enjeux majeurs que représentent les luttes contre la déforestation et les pires formes de travail des enfants qui bafouent leurs droits à la santé et à l’éducation. Sur ces questions, des législations sont en cours d’élaboration en Europe et ainsi que dans d’autres pays importateurs de cacao. 


Mais, bien qu’elles soient des contributions qui contribuent au changement transformationnel du secteur cacaoyer, ces législations n’ont pas leur contrepartie économique. Or, le niveau des prix et les mécanismes de formation des prix sont des éléments clés manquants dans la gouvernance d’une chaîne de valeur durable du cacao. 


Lorsque le Différentiel de Revenu Décent (DRD) a été annoncé par les gouvernements de la Côte d’Ivoire et du Ghana en 2019, la mesure a immédiatement été saluée par toutes les parties prenantes de la filière cacao, reconnaissant que la volatilité des prix mondiaux et les faibles prix bordchamp avaient un fort impact négatif sur le secteur. 

Le DRD a été désigné comme un montant de 400 $ à payer pour chaque tonne de cacao de Côte d’Ivoire ou du Ghana vendue à partir de la campagne 2020/21. L’objectif sous-jacent était d’atteindre un prix plancher cible de 2 600 $/MT FOB pour les ventes anticipées de cacao, permettant ainsi à l’agriculteur de gagner un minimum de 70 % du prix plancher, soit 1 820 $/MT. 


La mesure a permis à la Côte d'Ivoire et au Ghana, en octobre 2020, d’augmenter de plus de 20 % le prix bord-champ payé aux planteurs. Cependant, face à la pandémie de la COVID et la dépression des marchés, les deux pays ont subi l’impact du marché. 


 

Dans ce contexte, le soutien public à ce mécanisme n’a pas permis de réaliser pleinement l’ambition de garantir une hausse soutenue des prix bord-champ pour le cacao.


Par ailleurs, le 17 mai 2022, à Abidjan, s’est tenue la première réunion de haut niveau du Comité Économique et Commercial de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana (ICCIG). À l’issu de cette rencontre, il a été convenu de prendre des mesures pour consolider le mécanisme des prix et engager les acteurs du secteur privé. Pour ce faire, il est donc nécessaire de tirer les leçons de ces dernières années et d’examiner ensemble les solutions idoines pour atteindre l’objectif d’un meilleur revenu pour les planteurs. 


Il est essentiel pour la Côte d’Ivoire et le Ghana d’envisager des solutions systémiques, tout en tenant compte de la dynamique actuelle du marché, répondant ainsi aux besoins de tous les acteurs et, plus particulièrement, à ceux des cacaoculteurs. 



Wassimagnon 


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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