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Côte d'Ivoire :  Fête du travail 2023, en dépit du Dialogue social, les centrales syndicales font des revendications au gouvernement
 

Côte d'Ivoire : Fête du travail 2023, en dépit du Dialogue social, les centrales syndicales font des revendications au gouvernement

 
 
 
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© Koaci.com - lundi 01 mai 2023 - 19:07

Les syndicats ce lundi à Abidjan



Les travailleurs de Côte d'Ivoire à l'instar de leurs camarades du monde ont célébré le 1er mai aujourd'hui sur toute l'étendue du territoire national.


La cérémonie officielle s'est tenue cet après-midi à la Primature en présence de Patrick Achi, Premier ministre qui était à l'occasion entouré du représentant pays du BIT et de plusieurs membres du Gouvernement.


Cette célébration a été marquée par les interventions des Secrétaires généraux des cinq centrales syndicales du pays. C'est Mamadou Soro, Secrétaire général de la centrale syndicale Humanisme qui a donné le ton. Dans son discours, Mamadou Soro s'est réjoui de l'installation des comités de dialogue sectoriel dans les ministères et souhaite qu'ils se mettent au travail.


Tout en se gardant d'énumérer publiquement les revendications de la centrale Humanisme, le Secrétaire général a déclaré que la discrétion du dialogue social pèse plus lourd que le vacarme et le bruit.


Mamadou Soro a sollicité auprès du Gouvernement une aide financière pour l'achèvement du siège de Humanisme et a invité les travailleurs et travailleuses à éprouver le dialogue, car réussir c'est avancer ensemble.


Au nom de l'Union nationale des travailleurs de Côte d'Ivoire (UNATRCI), Kodibo Yves, a affirmé que les retombés du protocole d'accord sont perceptibles. Cependant, il a soutenu qu'il est constaté que certaines entreprises violent la liberté syndicale et applique le harcèlement sexuel. C'est pourquoi, Kodibo Yves encourage le Gouvernement à ratifier l'article 190 de l'organisation internationale du travail.


 

«Les centrales ont convenu de se retrouver incessamment pour analyser les revendications sociales », a conclu, le Secrétaire général de l'UNATRCI.


Traoré Yacouba, porte-parole de la FESACI a pour sa part souhaité un dialogue sociale participatif et constructif. Selon lui, les difficultés à trouver un travail décent œuvre à l'exode des jeunes.


Il a appelé le gouvernement à une politique d'ouverture de la Côte d'Ivoire aux investisseurs, la ratification des différences articles des organisations internationales du travail. La FESACI a enfin réaffirmé son engagement au dialogue social et au renforcement du tripartisme à toutes les tribunes.


Elie Boga Dago, Président de la Centrale Dignité, a déploré le non respect du SMIG fixé à 75 mille par les employeurs qui est devenu une habitude.


Il a salué le relèvement des salaires des domestiques chez les diplomates, mais a dénoncé le fait qu'en qu'à de litige, les patrons refusent de se présenter devant la justice.


Abordant le sujet relatif à la cherté de la vie, Elie Boga Dago a indiqué que le mot cherté ne suffit plus pour qualifier le calvaire subit par les familles. «Après la mort, les prestations des pompes funèbres font frémir », a-t-il ajouté.


Selon Elie Boga Dago, les récents débats sur la data montrent en réalité que c'est l'Etat qui est à l'origine de la cherté de la vie. Si les autres responsables syndicaux se sont abstenus de rendre publiques leurs revendications, la Centrale Dignité a plaidé pour la libération des détenus politique de la crise post-électorale.


« Nous demandons au chef de l'Etat et chef suprême des armées d'étendre aux prisonniers politique et aux dites personnes anonymes au bénéfice de l'ordonnance d'amnistie portant libération des prisonniers politiques de 2010. Mettre à profit, la décision de la CPI du 31 mars 2021 pour sortir définitivement de la crise post-électorale 2021, cela pour une Côte d'Ivoire réconciliée avec elle-même, forte unie et prospère », a conclu, M. Boga.


 

Koffi Hyacinthe, 3ème vice-président de l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI) a demandé au gouvernement d'apporter une réponse vigoureuse aux menaces sécuritaires qui planent en ce moment sur le pays.


Concernant les produits de grandes consommation (riz, huile,) il souhaite que le gouvernement plafonne les prix de ces degrés et les contrevenants soient sanctionnés. Koffi Hyacinthe a enfin proposé la suppression des impôts sur toutes pensions de retraite.


Avant l'intervention des responsables syndicaux, maître Adama Kamara, ministre de l'Emploi et de la protection sociale, a rappelé les efforts du gouvernement à l'endroit des travailleurs grâce à la signature de la trêve sociale. Il a affirmé que le Gouvernement œuvre pour l'amélioration de la qualité de vie des travailleurs dans le cadre de la trêve sociale.




Wassimagnon 


 
 
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