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Côte d'Ivoire : Violence à la machette à la Cité Universitaire Mermoz, le SG de la FESCI réagit et dévoile les dessous d'un appel téléphonique avec le Ministre Adama Diawara
 

Côte d'Ivoire : Violence à la machette à la Cité Universitaire Mermoz, le SG de la FESCI réagit et dévoile les dessous d'un appel téléphonique avec le Ministre Adama Diawara

 
 
 
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© Koaci.com - vendredi 15 septembre 2023 - 13:05

Makélélé avec les membres de son bureau de la FESCI devant la presse (Ph KOACI)



La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), a relevé le jeudi 14 septembre 2023 au cours d’une conférence de presse animée par son secrétaire général des « difficultés » au sortir de son bilan de l’année académique 2022-2023 autour de « trois ministères ».


Saint-Clair Allah (Makélélé) qui animait cette conférence au sein de l’amphithéâtre de criminologie de l’Université Felix Houphouët-Boigny, comme sur place constaté par KOACI, a abordé plusieurs points.


Il a évoqué le non-respect du coût homologué des inscriptions pour les élèves affectés par l’Etat, des problèmes liés à l’organisation des examens de fin d’année et l’augmentation des frais du concours d’entrée dans les établissements d’enseignement technique publics au sein de l’Éducation nationale et de l’Enseignement technique et la formation professionnelle.


 

L’un des points clé de ce rendez-vous avec la presse était, pour Makélélé de dire sa part de vérité sur les violences à la machette observée le dimanche dernier entre des membres de la FESCI à la Cité universitaire de Mermoz.

Accusé d’avoir lui-même attaqué la résidence universitaire en question pour traquer ceux qui s’opposeraient à sa volonté de rempiler pour un 3e mandat contre-nature selon les textes de la FECSI, Makélélé a démenti ce qu’il considère comme une manipulation visant à ternir son image et celle de sa structure.


« J’ai laissé le soin à la gendarmerie et la police de mener les enquêtes afin de rendre compte de ce qui s’est réellement passé. Mais déjà, il faut dire que j’étais à Bassam pour soutenir le coordinateur de la FESCI Abidjan-Sud qui faisait la levée de deuil de sa mère lorsque j’ai reçu un coup de fil du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara. Lors de cette conversation téléphonique de ce dimanche-là, le ministre me faisait entendre qu’il aurait appris que la FESCI s’apprêterait à mener une action le lendemain lundi pour exiger son départ à la tête du département ministériel en question. Une opération qui aurait eu comme intitulé, « Diawara doit partir » (DDP). Je lui ai répondu que c’est avec étonnement que j’apprends cela. Il m’a rétorqué à son tour pour me dire qu’ils ne vont pas accepter ce type de bordel dans leurs universités et que je serai moi-même mis aux arrêts. Dans cette affaire où l’on parle déjà de mon emprisonnement alors que je n’y étais mêlé ni de près ni de loin, on a désigné un ancien secrétaire général de la Cité Mermoz comme étant à l’origine de la vulgarisation de cette information », a révélé Saint-Clair Allah.


« Nous avons décidé d’aller expulser ce dernier et ses acolytes des différentes chambres de la FESCI où ils vivent ; ce, de sorte qu’ils ne nous mettent pas en palabre inutilement avec les autorités. En présence des agents de la gendarmerie et la police avec qui j’échangeais sur la question, certains de ces fauteurs de troubles s’adonnaient à des actes de violences devant la résidence universitaire Mermoz en frottant des machettes sur le goudron. Pendant ce temps, certains camarades du bureau exécutif national (BEN) de la FESCI qui étaient sous une sanction et que je n’ai pas reconduits au remaniement d’août dernier étaient en compagnie d’un membre de ce nouveau bureau qui a porté main à la secrétaire générale de la section Campus Ancien sur sa base », a ajouté Makélélé.


Enfin, le secrétaire général de la FECSI a expliqué qu’au vu de la grave tournure que prenaient les choses, il a pris la décision de chasser les dissidents de la cité universitaire de Mermoz.


 

« A notre grande surprise, ils ont commencé à enflammer la toile disant que Makélélé a attaqué la Cité Mermoz parce qu’il veut se maintenir à la tête de la structure au lieu d’organiser des élections », a conclu Saint-Clair Allah.

 


 

Jean Chrésus, Abidjan


 


 
 
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