Yanick Toubo, candidat en lice pour la Lgue des jeunes du PPA-CI

Les 16 et 17 décembre 2023 auront lieu à Ouragahio, les élections des premiers responsables des structures spécialisées des Ligues des jeunes et des femmes.

Dans cette ville, fief de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, des militants du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo vont désigner leurs responsables des jeunes et des femmes.

Ces élections qui interviennent après celle du président des jeunes du RHDP, parti au pouvoir, occupent l’actualité au sein de ce parti de gauche.

Au nombre des candidats en lice, Yanick Toubo, natif de la région du Tonpki souhaite à travers son mandat, s’il était élu, réengager la jeunesse ivoirienne aux côtés de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, « candidat du PPA-CI pour la reconquête des acquis démocratiques et l’accession au pouvoir d’Etat en 2025 ».

Dans un entretien avec la presse ce jour, Yanick Toubo Kounse a laissé entendre qu’il veut faire de l’inscription de Laurent Gbagbo et le nettoyage de la liste électorale ses chantiers majeurs qu’il va amorcer dès sa prise de fonction.

A la question de savoir s’il était prêt à renoncer à sa candidature au profit d’un candidat consensuel, comme ce fut le cas pour le RHDP, Yanick Toubo est formel : « il faut comprendre que le consensus est l’achèvement de la démocratie, si ceci est dans l’intérêt de notre parti, nous n’hésiterons même pas à nous exécuter ; car notre objectif principal c’est la victoire du PPA-CI aux élections présidentielles de 2025 avec le président Laurent Gbagbo, notre candidat ».

Enfin, celui qui occupe les fonctions de responsable en charge du secteur privé de la Fédération de Téapleu et responsable en charge de la solidarité de la coordination régionale Tonkpi/Danané au sein du PPA-CI a lancé un appel à ses camarades.

« A tous mes camarades délégués, je voudrais vous appeler à un choix de raison. Je sais les affinités, je sais les inclinaisons, mais 2025 apparaît comme l’ultime combat pour le Président Laurent Gbagbo dans sa quête de restauration de la Côte d’Ivoire. Avec quelle jeunesse abordera-t-il ce virage extrêmement capital pour l’avenir de notre pays ? La Côte d’Ivoire nous regarde et nous n’avons pas le droit de la décevoir », a-t-il conclu.

Jean Chrésus, Abidjan