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Côte d'Ivoire: Assainissement du district d'Abidjan, Bouaké Fofana déplore les comportements irresponsables des populations et les invite à quitter les zones à risques à l'orée de la saison des pluies
 

Côte d'Ivoire: Assainissement du district d'Abidjan, Bouaké Fofana déplore les comportements irresponsables des populations et les invite à quitter les zones à risques à l'orée de la saison des pluies

 
 
 
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© Koaci.com - vendredi 29 mars 2024 - 20:27



Journée de vendredi un peu chargée pour Bouaké Fofana, ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité. En prélude à la période des grosses pluies, il a lancé les opérations de pré-saison des pluies à l’exutoire de Koumassi, quartier Divo hôpital et a visité les chantiers de construction des barrages écrêteur de AKANDJE et de PROMOGIM.


C'est à 9 heures que le périple du ministre Bouaké Fofana a débuté dans le quartier Divo de Koumassi où il s'est rendu compte des actions des populations sur l'exutoire, communément appelé canal aux papiers.


Sur place, le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité a invité les populations à prendre soin de leur cadre de vie. Il a déploré que ces travaux se fassent chaque année à l'approche des saisons des pluies.


Bouaké Fofana a également exhorté les habitants à doter leurs maisons de systèmes d'assainissement pour ne pas que leurs eaux usées se retrouvent dans le canal qui, en principe est créé pour évacuer les eaux de pluies.


C'est une opération qui devient malheureusement une routine alors qu'elle aurait due être localisée et précisément dans le temps et au bout de plusieurs années qui devait trouver une solution durable.


 

Le système d'assainissement d'Abidjan a plusieurs parties et c'est le fonctionnement de l'ensemble du système qui lui permet d'être efficace et de garantir un cadre de vie assaini. Le canal d'Anoumabo à Marcory est un canal important dans le système d'assainissement et de drainage des eaux de pluie de cette partie d'Abidjan. Le canal des papiers situé dans le quartier Divo de Koumassi, fait parti de ce système. Il draine les eaux pour les envoyer au canal d'Anoumabo. Et quand une partie du système ne fonctionne pas, l'ensemble du système est en difficulté.


"Les comportements qu'on a ici à Koumassi qui font qu'au lieu d'avoir seulement de l'eau de pluie, on a beaucoup d'eau usée, c'est que les eaux des toilettes aboutissent dans le canal. Normalement ici à Koumassi, toutes les maisons en particulier celles qui sont aux abords du canal, doivent avoir un système d'assainissement, une fosse sceptique qui recueille les eaux usées. L'Etat ne peut pas toujours recommencer les mêmes choses, parce que nous habitants ne changeons pas de comportement. Il faut que chaque habitant de Koumassi Divo sache que son comportement va avoir un impact sur le cadre de vie de beaucoup plus loin. Les choses qu'on jette ici dans ce canal vont rendre la vie difficile à Marcory, à Cocody, au Plateau, à Adjamé. Chaque année on fait cette opération pour nous préparer pour la saison des pluies. Chaque année on vient curer les caniveaux pour leur donner leur capacité totale. Le gouvernement fait beaucoup d'efforts, nous avons construit beaucoup d'ouvrages peut-être que ça ne se voit pas à l'oeil parce que, ils sont enterrés. C'est ce qui fait que quand il pleut, il y a de moins en moins d'inondations. Donc chaque saison des pluies nous devons venir nous assurer que nos caniveaux et nos canaux ont leur pleine capacité. Le message est le même, nous devons changer de comportement pas pour les autres mais pour nous mêmes. Le spectacle que nous voyons ici, il est désolant. On jette tout ici. C'est pour la santé des populations que nous faisons ce travail et nous faisons ce même travail à Anoumabo qui est un canal important. Je profite pour lancer un appel à nos parents, à la chefferie et aux populations d'Anoumabo que le travail que nous faisons, c'est pour leur bien être. S'ils coopèrent comme, ils l'ont commencé d'ailleurs, s'ils continuent dans cette coopération dans deux trois ans, ils seront fiers d'avoir fait cela. Je prends l'exemple sur la décharge d'Akouédo où un parc urbain est en train d'être construit qui s'achèvera en 2024 qui va devenir une des principales attractions touristiques d'Abidjan. C'est ce qui va arriver à Anoumabo et à Divo si tout le monde coopère", a déclaré M. Fofana.


A Bingerville où sont situés les deux barrages écrêteur, Bouaké Fofana a exhorté les populations installées dans les zones à risques à les quitter pour éviter d'être victimes des inondations ou des éboulements.


Le ministre a néanmoins reconnu que les barrages écrêteur ne sont pas pour le moment en pleine capacité de retenue d'eau pour éviter les inondations à cause de la lenteur des travaux.


"Les barrages écrêteur sont des retenues d'eaux de pluie. Il y a 14 km2 de bassins versants qui sont en cause à Promogim qui son quasiment aujourd'hui nus en raison du développement des projets immobiliers. Cela fait autant d'eaux qui ne sont plus retenues par la végétation qu'il faut drainer pour envoyer vers la lagune. Les barrages écrêteur permettent de recueillir l'eau d'abord ensuite de la réguler pour aller vers la lagune pour éviter les inondations. Les bingervilois se souviennent qu'en période de grosse pluie, la seule voie d'accès de Bingerville quelque fois est inondée. Ces ouvrages, leur objectif, c'est de pouvoir éviter ces inondations de la voie qui mène à Bingerville. Ce sont des réservoirs pour retenir l'eau ensuite on régule son débit pour aller vers la lagune. Les deux ouvrages que nous avons visités aujourd'hui qui sont à des degrés d'avancée différents, 73% d'un côté et 45 % à Promogim, nous ne sommes pas pour le moment en pleine capacité de retenue d'eau pour éviter les inondations. C'est pour cela je vais lancer un appel aux populations. Toutes les zones visitées sont en plein développement mais il n'y a pas eu de travaux de terrassement globaux fait pour éviter d'éventuels dégâts des eaux. Il y a quelques maisons qui sont construites en hauteur. Ce qu'on peut dire aux populations c'est que ces zones restent encore à risque d'éboulement. Il y a des inondations probables. Nous appelons encore les populations à faire preuve de vigilance et de partir des zones à risques. Puisqu'on nous prévoit des pluies importantes, nous avons eu déjà à regretter des morts les années passées dus essentiellement à des éboulements. Ces zones à risques sont identifiées, les populations qui y vivent encore sont informées que ce sont des zones à risques. Nous renouvelons l'appel, parce qu'aujourd'hui encore, s'il y a des grosses pluies qui durent longtemps, on est pas à l'abri d'inondation, à l'abri d'éboulement. Sur le parcours, il y a l'impact de l'érosion des eaux, nous ne sommes pas en saison des pluies. Que les populations quittent les zones à risques d'éboulement et d'inondation", a expliqué, le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité.


 

Par ailleurs, lors de la présentation du projet de Promogim, l'ONAD a affirmé que la lenteur des travaux est due aux retards de paiements.


"Sur un total de 1,2 milliard de FCFA, seulement 500 millions de FCFA ont été décaissés et il reste 700 millions", a déploré, l'ONAD.




Wassimagnon


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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