Route d'Oumé (Ph KOACI)

Dans les ténèbres de la nuit, un drame inattendu a frappé la commune d'Oumé, plongeant des familles dans le deuil et la consternation. Deux âmes ont été cruellement arrachées à la vie le lundi 8 avril 2024 lorsqu'une collision brutale entre deux motocyclistes a ébranlé la quiétude de la localité d'Oumé.

Aux premières lueurs du jour, le village d'Akroufla s'est réveillé sous le poids de la tragédie, alors que les débris jonchaient la route, témoignant silencieusement du terrible événement survenu dans l'obscurité de la nuit précédente.

Selon les rapports officiels de la police d'Oumé, l'accident s'est produit à environ 25 kilomètres du village, sur l'axe menant à Diégonefla. Un motocycliste, voyageant depuis Oumé, a amorcé une manœuvre pour emprunter la bretelle menant au village d'Akroufla. Cependant, dans un instant tragique de malchance, sa trajectoire a croisé celle d'un autre motocycliste filant à toute allure dans le sens opposé, sa moto plongée dans l'obscurité, dépourvue de phare.

Le choc fut violent et dévastateur, brisant non seulement les machines, mais aussi les vies de ceux qui les chevauchaient. Deux âmes ont été fauchées dans leur élan, leur destin scellé par une série d'événements tragiques.

Dans le sillage de la catastrophe, le commissaire de police Camara Issa a confirmé le lourd bilan : deux pertes tragiques, deux vies abruptement interrompues, laissant derrière elles des familles brisées et des communautés endeuillées.

Cet incident douloureux vient rappeler de manière poignante les dangers omniprésents qui guettent sur les routes, surtout lorsque les précautions élémentaires ne sont pas prises. L'absence de casques protecteurs a tragiquement scellé le destin de ces motocyclistes, soulignant l'importance cruciale de la sécurité routière dans chaque trajet.

Alors que la nuit laisse place au jour, Oumé se recueille dans une atmosphère lourde de chagrin et de réflexion. Les stigmates de cette collision mortelle demeurent, offrant un sombre rappel de la fragilité de la vie et de la nécessité impérieuse de redoubler de vigilance sur les routes.

Jean Chresus, Abidjan