L’avocat Maurice Ampaw (ph)

L’avocat ghanéen Maurice Ampaw, a fait un demi-tour et est revenu sur un engagement pris avant les élections générales de 2024 de déménager du Ghana pour s’installer au Togo voisin si jamais John Dramani Mahama est réélu Président du pays. Il a assuré qu’il n'ira nulle part, contrairement à sa précédente intention.

L’avocat Ampaw, qui est connu dans le monde de la presse au Ghana, a fait ce demi-tour le mardi 04 février 2025 lors d’un débat à la télévision nationale GTV. Il a félicité le Président Mahama pour sa victoire et a décrit sa réélection comme un témoignage de travail acharné.

En revenant sur sa déclaration, Me Ampaw a déclaré que « … j’ai fait beaucoup de déclarations politiques. J’ai dit que si Mahama gagne [l’élection présidentielle 2024], je partirai au Togo, « Je n’irai pas ; je n’irai pas parce que le Ghana est bien meilleur que le Togo, mais cela fait partie du jeu politique... ».

Il a expliqué que ses remarques faisaient partie d’une stratégie politique visant à motiver les électeurs à voter pour le candidat Mahamudu Bawumia de l’ancien parti au pouvoir, le Nouveau Parti Patriotique (NPP), et non Mahama, le candidat du Congrès National Démocratique (NDC).

Des raisons de sa déclaration faite lors de la campagne électorale, l’avocat qui est un expert en droit de la famille a dévoilé que ses propos étaient « un stratagème politique » pour influencer les électeurs qui le regardaient « mais en fin de compte, Mahama m’a prouvé que tout est possible » en politique.

Intention antérieure et justificatifs 

Pour rappel, Maurice Ampaw avait juré de quitter le Ghana si John Dramani Mahama redevient Président. Il avait fait cette déclaration dans une interview radio le lundi 10 septembre 2023 à Kumasi et avait prétexté à l’époque qu'il serait préférable pour lui de vivre pendant quatre ans au Togo.

Selon ce praticien du droit, il a vu ce que Mahama, alors candidat présidentiel du NDC, a pu faire pendant son règne de Président entre 2012 et 2016 et ne se laissera pas gouverner à nouveau par lui car quatre ans ne suffisent pas pour transformer le pays. Il avait critiqué l'administration précédente de Mahama et a exprimé ses inquiétudes concernant la corruption et les dettes non réglées des campagnes passées.

Mensah,

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