

Tunisie : Après des critiques à l'international, Kais Saied dénonce « une ingérence flagrante » des occidentaux
Kaïs Saïed
Le Président tunisien Kaïs Saïed qui détient tous les pouvoirs, s'est insurgé contre ce qu'il qualifie d'ingérence à l'international après avoir reçu un flot de critiques suite à l'arrestation de plusieurs personnalités.
Kaïs Saïed, a vivement réagi aux critiques occidentales pour son régime répressif suite à l’arrestation d’avocats et de personnalités médiatiques, condamnés à de lourdes peines d'emprisonnement.
''Les déclarations et communiqués émanant de parties étrangères sont inacceptables et constituent une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Tunisie", a déclaré M. Saied en recevant son ministre des Affaires étrangères, selon un communiqué de la présidence.
"Si certains expriment leur regret que les observateurs internationaux aient été exclus (d'une audience du procès, ndlr), la Tunisie peut aussi envoyer des observateurs auprès de ces parties (...) et leur demander également de modifier leurs législations et d'amender leurs procédures", a-t-il poursuivi.
En guise de protestation, le président a ordonné au ministère des Affaires étrangères de convoquer les ambassadeurs de plusieurs pays étrangers.
Ces récents événements s’inscrivent dans un contexte plus large de répression des libertés en Tunisie, avec notamment l’arrestation de plus de 60 personnes en vertu d’un décret controversé, ainsi que la condamnation de personnalités politiques et d’hommes d’affaires dans le cadre d’une enquête pour « complot contre la sûreté de l’État ».
La France, l'Allemagne et l'ONU ont affirmé que les conditions d'un procès équitable n'avaient pas été respectées.
Berlin, pour sa part, a notamment regretté l'exclusion des observateurs internationaux, notamment l'ambassade d'Allemagne à Tunis, de la dernière journée du procès.

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