Le ministre des Affaires extérieures, Tête Antonio, le Général Abdourahamane Tiani à Niamey (ph)

Une délégation angolaise conduite par le ministre des Affaires extérieures, Tête Antonio, a transmis un message verbal du Président João Manuel Gonçalves Lourenço le mercredi 18 juin 2025 à Niamey à son homologue nigérien, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani.

La visite du ministre António au Niger est intervenue dans le cadre de la tournée effectuée au Sénégal et dans deux autres pays de l’Alliance du Sahel (AES) en Afrique de l'Ouest.

Selon une publication de la diplomatie angolaise, le Président Lourenço, depuis qu'il a pris la présidence de l'Union Africaine (UA), a exprimé sa préoccupation face à la situation qui prévaut au Sahel et à la persistance des conflits armés en Afrique.

En militant pour un dialogue constructif et inclusif afin de résoudre les conflits et les crises existant sur le continent, le Président Lourenço a plaidé pour la nécessité de renforcer les mécanismes et les structures africains de résolution des conflits, visant à assurer la maîtrise et la direction des processus de paix et de réconciliation nationale.

Dans sa déclaration à la presse, l’Envoyé Spécial du Président angolais a souligné que « Nous avons des héritages communs que nous sommes censés préserver, quelles que soit les périodes de l’histoire que nous traversons ». Il dit être édifié par le message du Président de la Transition au Niger et a promis de le transmettre à son destinateur qu’est le Président de l’Union Africaine.

Tournée au Sénégal et dans l’AES

Avant l’étape de sa tournée au Niger, le ministre Téte António a été reçu par le Général Assimi Goïta, Président de la Transition au Mali et ensuite au Burkina-Faso par le Président de Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré. Le dimanche 15 juin, le ministre angolais état à Dakar dans le cadre du renforcement de la coopération entre l'Angola et le Sénégal dans les domaines du transport et du pétrole.

Lors de l’audience à Bamako, la question du Sahel a été soulevée, une région confrontée à une combinaison critique de problèmes interconnectés qui menacent la stabilité de plusieurs pays africains.Le Sahel est une zone de transition écologique et politique entre le nord aride du Sahara et les savanes fertiles du sud, englobant des pays comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Tchad, la Mauritanie, entre autres.

Bien qu'il ne soit pas un pays du Sahel, l'Angola s'est déclaré préoccupé par la situation dans la région, en particulier dans le contexte de l'Union africaine.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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