

Cameroun : Akere Muna dévoile son programme d'urgence pour les 100 premiers jours
Dans un document programmatique détaillé, Akere T. Muna, candidat à la présidence camerounaise, a présenté sa vision pour les cent premiers jours de son éventuel mandat. Cette feuille de route s'articule autour de cinq axes stratégiques visant à répondre aux défis les plus pressants du pays.
Développement local, décentraliser pour mieux gouverner
Le premier chantier d'Akere Muna concerne le développement local à travers un programme d'urgence ambitieux. Il prévoit d'identifier cinq chantiers prioritaires qui s'inscriront dans les priorités de ses 100 premiers jours, avec pour objectif de « déterminer les ressources humaines et financières nécessaires pour réaliser ces projets ».
Cette approche vise à rapprocher l'action publique des citoyens en privilégiant les infrastructures routières, les services de base et les équipements communautaires essentiels.
Économie, relancer la machine productive
Sur le plan économique, Akere Muna mise sur une série de mesures immédiates pour dynamiser l'activité. Il propose notamment de prendre des « mesures immédiates pour faciliter l'entrepreneuriat des Camerounais » et de « faciliter l'accès au crédit pour soutenir la croissance économique ».
Le candidat envisage également de « produire la diaspora camerounaise », suggérant une stratégie d'implication des Camerounais de l'étranger dans le développement économique national.
Audit de l'État, transparence et bonne gouvernance
L'un des axes les plus audacieux du programme concerne l'audit général de l'État. Akere Muna s'engage à « gérer les finances publiques camerounaises de manière transparente » et à « rendre compte publiquement de la situation financière de l'État ».
Cette démarche inclut une « planification rigoureuse et responsable » ainsi qu'une « évaluation périodique des ressources et déficits nationaux ». L'objectif affiché est de «réformer les institutions économiques nationales » pour optimiser la gestion publique.
Politique industrielle, vers une économie durable
Le quatrième pilier porte sur le développement d'une « politique industrielle et valorisation durable ». Akere Muna compte s'appuyer sur "les connaissances de son équipe" pour élaborer des « stratégies de développement industriel durable ».
Cette vision industrielle s'inscrit dans une logique de long terme, avec des « tensions qui plongeront le Cameroun dans une nouvelle ère de développement », tout en intégrant les enjeux environnementaux contemporains.
Démocratie et gouvernance, réformer les institutions
Enfin, le candidat place la réforme démocratique au cœur de ses priorités. Il propose de "réformer les institutions démocratiques et administratives" pour « garantir la séparation des pouvoirs et clarifier les responsabilités de chaque institution ».
Cette réforme institutionnelle vise à « moderniser la gouvernance » et « renforcer la Camerounaise à une nouvelle ère » de développement politique et social.
Ce programme reflète une approche structurée et méthodique du changement politique. Akere Muna semble privilégier une transformation progressive mais profonde des structures étatiques, économiques et sociales du Cameroun.
La faisabilité de ces réformes dans un délai de 100 jours reste néanmoins questionnée par certains observateurs, qui soulignent la complexité des défis structurels du pays. Néanmoins, cette feuille de route témoigne d'une volonté de rupture avec les pratiques politiques traditionnelles et d'une ambition de modernisation accélérée des institutions camerounaises.
-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-oucameroun@koaci.com

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