Côte d'Ivoire : La jeunesse ivoirienne mobilisée pour préserver la paix en amont de la présidentielle de 2025
Alors que la Côte d’Ivoire se prépare à vivre une nouvelle échéance électorale cruciale en 2025, le gouvernement mise résolument sur l'engagement citoyen des jeunes pour prévenir les tensions et renforcer la cohésion sociale. C’est dans cet esprit qu’a été officiellement lancé, ce lundi 21 juillet 2025, le projet « Jeunes Bénévoles de la Paix », lors d’une cérémonie solennelle au Palais de la Culture de Treichville.
L’événement, placé sous le regard attentif du Président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, et de plusieurs membres du gouvernement, a rassemblé 6 500 jeunes investis comme ambassadeurs de la paix à travers le pays.
Fruit d’une collaboration entre le ministère de la Promotion de la Jeunesse et celui de la Cohésion nationale, ce programme s’appuie sur les acquis d’une phase pilote réussie dans la région du Cavally, zone jadis marquée par des conflits intercommunautaires et frontaliers. Cette nouvelle initiative, déployée dans 17 régions, traduit la volonté de l’État d’inscrire la culture de paix dans les comportements citoyens, en s’appuyant sur l’énergie et la mobilisation de la jeunesse. Le message est clair : faire des jeunes les premiers acteurs d’une démocratie apaisée.
À travers une formation ciblée, les bénévoles apprendront à promouvoir les valeurs de citoyenneté, de civisme, de tolérance et de vivre-ensemble dans leurs communautés. Ils seront aussi préparés à jouer un rôle actif dans la gestion et la prévention des conflits, dans un contexte préélectoral souvent propice aux tensions. Leurs interventions viseront également à lutter contre les discours de haine, les dérives communautaires, la radicalisation et l’extrémisme violent. Ces jeunes, choisis avec le concours des autorités préfectorales, incarnent une diversité politique, sociale et territoriale qui renforce la portée inclusive du projet.
La ministre de la Cohésion nationale, Myss Belmonde Dogo, a rappelé avec insistance que cette confiance placée en eux engage leur exemplarité : « Vous êtes désormais porteurs de valeurs fondamentales. Votre comportement doit refléter l’honneur de la mission qui vous est confiée. La paix se bâtit par l’engagement au quotidien. » Dans le même sens, Mamadou Touré, ministre de la Jeunesse, a salué l’implication des préfets dans l’identification des jeunes leaders, tout en soulignant que cette initiative traduit une réponse concrète aux défis contemporains de cohésion.
En représentant le Premier ministre Robert Beugré Mambé, la ministre d’État Anne Désirée Ouloto a salué avec ferveur l’élan de mobilisation et de responsabilité des jeunes. Elle a exprimé la reconnaissance du gouvernement à cette jeunesse qui accepte de porter l’espoir d’un climat électoral apaisé. « Soyez les artisans du dialogue. Soyez les visages de la tolérance. Le pays vous regarde, il compte sur vous. Vous incarnez le visage d’une Côte d’Ivoire en paix », a-t-elle affirmé avec conviction, réaffirmant le soutien total de l’État à leur mission.
La cérémonie s’est achevée sur une note de gratitude et d’encouragements exprimés par le Président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, qui a salué l’enthousiasme et le patriotisme de cette jeunesse prête à se mettre au service de la paix. Le lancement de ce projet s’inscrit dans une dynamique de prévention et de résilience, à un moment où la stabilité du pays reste un enjeu central. En misant sur ses jeunes, la Côte d’Ivoire fait le choix de la confiance et de l’avenir.
Jean Chresus, Abidjan
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-Nous sommes africains. En principe chez nous subsahariens, ce sont les "anciens" qui règlent souvent les conflits sous l'arbre à palabre. Mais lorsqu'on entend des adultes BOMBER la poitrine en affirmant que : "tout est bouclé et qu'ils sont là pour 50 ans"; "on vous a battu alors que vous étiez au pouvoir, on vous battra encore aujourd'hui puisque nous détenons le pouvoir"; Etc. Etc. -Pour les Houphouétistes, faut-il rappeler que le vieux disait que : "la paix ce n'est pas un mot, c'est un comportement". Par exemple à Agboville, lorsque le jeune Fleur Esther M’Bo Aké bât Bictogo aux législatives, il faut éviter d'inverser les résultats avec les "magiciens" de Kuibiert à la CEI. Même chose à Yopougon avec Michel Gbagbo. Même dans un match amical de foot, si l'arbitre laissait marquer des buts de hors jeu ou siffle des pénaltys injustes contre un seul camp, le match peut provoquer des bagarres...et c'est humains. -Si vos jeunes sont de tous les bords politiques, chaque jeune souhaiterait que son champion participe à la compétition et que le meilleur gagne. Si on organise la CAF et qu'on écarte de l'équipe ivoirienne les Adingra, les Kessié, les Haller, ...sur des prétextes farfelus, ...les supporters ivoiriens ne seraient pas contents d'assister à une compétition biaisée au départ. -STOP à l'instrumentalisation de la jeunesse qui ignore peut-être l'histoire politique SOMBRE de ce pays. Cette jeunesse a aussi besoin de trouver du travail. Avec le rattrapage ethnique généralisé qui sévit depuis 15 ans en matière de recrutement, c'est une grosse hypocrisie de tenir un tel discours...
La paix des hypocrites, nous n'en voulons plus !! écoutez cette chanson que tous les ivoiriens connaissent et expliquez le contexte aux plus jeunes en toute honnêteté : https://youtu.be/x7WxN0rc8kk?list=RDGMEMUwplMGzzy8DjBLvXH2pvpg
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