Thiam dimanche en France

Tidjane Thiam a révélé être recherché pour tentative de déstabilisation pour des faits remontant en 2020 à la mise en place du CNT qu’il avait dans un premier temps soutenu, même s’il s’en défend à posteriori, avant de se rétracter.

L’opposant en exil en France depuis avril l’a expliqué dimanche à notre confrère français Alain Foka en précisant en avoir été informé par son frère Augustin à qui une personne « autorisée » lui aurait dit ceci : « si ton frère met les pieds en Côte d’Ivoire, il sera arrêté ».

Par ailleurs, Thiam, poursuivi en Suisse par une de ses ex-employée (affaire en cours), a traité de raciste la justice helvétique, arguant n’avoir jamais remporté un seul procès en Suisse. « La justice suisse pour moi est raciste », s’est exclamé le Président du PDCI.

Interrogé sur la présidentielle à venir, frappé d’inéligibilité pour s’être inscrit sur la liste électorale, pour rappel, avant d’avoir renoncé à sa nationalité française, il a assuré qu’il avait fait part de ses ambitions au Président Ouattara qui lui avait assuré qu’il ne se porterait pas candidat.

"En août 2022, lorsque je lui ai fait part de mon intention d’être candidat à l’élection présidentielle, le Président Alassane Ouattara m’a affirmé qu’il ne se présenterait plus. Je lui ai dit : « Si vous êtes candidat, je ne le serai pas…. Il m’a répondu : « Moi, j’ai fini. Je m’en vais. Je ne serai pas candidat. ».

L'opposant a également annoncé avoir refusé, en 2000, un poste de premier ministre. « En 2000, Laurent Gbagbo m’a fait venir en Côte d’Ivoire et m’a proposé d’être son premier ministre, j’ai refusé ». Il a également avancé qu'il a participé à la chute de Guei. : « j’ai aidé Gbagbo Laurent à faire partir Guéi Robert du pouvoir. ».

Si Thiam ne peut être candidat suite à une décision de justice après avoir omis de renoncer à sa nationalité française et retrouver sa nationalité ivoirienne avant d'entamer les démarches pour être candidat et la première, l'inscription sur la liste électorale, Alassane Ouattara, récemment réélu président du RHDP, lui, ne s'est toujours pas prononcé sur ses intentions pour la présidentielle.

Se comparant à Alassane Ouattara, Thiam a expliqué que les deux profils n'étaient pas comparables. « On ne compare pas un fonctionnaire international à un CEO de Fortune 500, moi je gérai 1300 Mlds USD Total de Bilan... Moi je suis un homme du privé je ne sais pas qui il est ».

Enfin, après avoir affirmé que Jean-Louis Billon ne sera pas un "plan B" pour le PDCI, porté par une nervosité palpable sur tout le long de l'entretien de 50 minutes, s'emportant à de nombreuses reprises, outre la Suisse, Thiam s’en est violemment pris à certains détracteurs, extrait vidéo.

Donatien Kautcha