Côte d'Ivoire : Tensions meurtrières à Akoupé-Zeudji, Touré Ahmed Bouah et sa structure se désolidarisent des violences et mettent en garde
Tensions meurtrières à Akoupé-Zeudji (Ph Koaci)
Une violente altercation a éclaté le samedi 2 août 2025 sur le site de 541 hectares situé à Akoupé-Zeudji, à la périphérie d’Abidjan, lors d’une opération de décapage menée par des investisseurs chinois.
À l’origine des tensions, un groupe de jeunes revendiquant la propriété des terres concernées s’est opposé au déroulement des travaux. Très vite, la situation a dégénéré, débouchant sur des affrontements qui ont causé la mort d’une personne et fait plusieurs blessés graves.
Dans la foulée de ces événements tragiques, des accusations ont commencé à circuler, pointant du doigt M. Touré Ahmed Bouah, président-directeur général de la société SOPHIA SA. Certains l’accusent d’être à l’origine des troubles ou d’y avoir pris part d’une manière ou d’une autre. Des allégations que l’intéressé rejette fermement, à travers une déclaration transmise par sa cellule de communication.
Dans un communiqué parvenu à KOACI, M. Touré Ahmed Bouah affirme n’avoir aucune responsabilité dans les faits survenus. Il précise qu’il n’est ni acteur de terrain, ni impliqué dans l’exécution opérationnelle des travaux en cours, menés exclusivement par les investisseurs chinois. Ces derniers ont acquis légalement leurs parcelles auprès du Fonds de Promotion de l’Habitat (FPM), dans le cadre d’un projet de développement urbain.
Sa structure, selon les précisions apportées, a pour sa part procédé, il y a plus de quinze ans, au lotissement d’un périmètre de 910 hectares comprenant les 541 hectares aujourd’hui au cœur du conflit. Depuis la cession de ses droits au FPM, la société n’intervient plus dans les processus de libération foncière ni dans les opérations de terrain.
Le conflit en question opposerait donc directement les nouveaux acquéreurs des terrains — des opérateurs chinois — à des groupes de squatters armés, qui refusent de quitter les lieux malgré les injonctions des autorités. Ces derniers exigeraient, contre toute disposition légale, la restitution gratuite de terres pourtant dûment immatriculées au nom de l’État, via le FPM.
M. Touré Ahmed Bouah avertit que toute tentative d’impliquer sa personne ou sa société dans ces incidents violents relève de la diffamation et pourrait donner lieu à des poursuites judiciaires. Il rappelle son attachement au respect du droit foncier et à la légalité des procédures en matière d’aménagement du territoire.
Jean Chresus, Abidjan
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