Côte d'Ivoire : Santé, renforcement du plateau technique, des pathologies complexes désormais prises en charge
Dans le cadre du renforcement technique dans les hôpitaux publics, le Gouvernement ivoirien a décidé d'intensifier ses efforts pour assurer la prise en charge efficiente des populations affectées pas des pathologies complexes constituant un véritable problème de santé publique, rapporte une note Gouvernementale.
L'ouverture de l'Institut de médecine nucléaire d'Abidjan et la construction de l'Institut de Cardiologie de Bouaké après celui d'Abidjan ouvert en 1977 marquent des avancées importantes dans les consultations et les traitements aux individus atteints de maladies cardio-vasculaires.
En 2012, le gouvernement a instauré le Centre national de prévention et de traitement de l'insuffisance rénale (CNPTIR), affirmant ainsi son engagement à améliorer la prise en charge des patients atteints de maladies rénales.
De plus, le gouvernement a ouvert des antennes du CNPTIR à Abidjan, Aboisso, Adzopé, Bouaké, Gagnoa, Korhogo, Man et Yamoussoukro. Pour renforcer ses capacités d'accueil, le gouvernement a mis en place de nouveaux centres d'hémodialyse. À ce jour, 15 centres d'hémodialyse sont en fonctionnement.
Pour la santé des yeux, l'Etat ivoirien a alloué des fonds aux Centres hospitaliers universitaires (CHU) et aux Centres hospitaliers régionaux (CHR). Ces investissements ont surtout permis de créer des salles d'opérations et de fournir des équipements ophtalmologiques à Abidjan ainsi qu'à l'intérieur du pays.
L'inauguration récente d'un service ophtalmologique de pointe au CHU de Cocody dénote de la volonté manifeste du gouvernement de prendre en charge cette pathologie.
Afin de renforcer le système national de surveillance, d'analyse et de soins contre le cancer, un deuxième Centre national de Radiothérapie et d'Oncologie médicale sera construit à Grand-Bassam.
L'ouverture du Centre national d'oncologie médicale et de Radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO) de Côte d'Ivoire en décembre 2018 a permis de mettre à la disposition des patients les innovations thérapeutiques afin de lutter contre le cancer.
Pour répondre aux effets induits par l'épidémie de VIH/sida, le gouvernement ivoirien a mis en place depuis 2008, un Programme de Lutte contre le Sida pour la prise en charge des séropositifs dans les structures de référence ou spécialisées telles que le CHU de Treichville et dans les CHU de l'intérieur du pays.
Grâce au Programme Hospitalier de 2018, doté d'un budget ambitieux de 1 200 milliards FCFA, les pathologies jugées complexes ont été prises en charge et les résultats sont probants.
Cette même politique a permis de diminuer le coût de la séance de dialyse pour les patients souffrant d'insuffisance rénale. Ce coût est désormais de 1 750 FCFA dans les établissements publics, contre 2 500 FCFA de 1991 à 2010. Dans les cliniques privées, ce coût varie entre 60 000 et 150 000 FCFA.
Pour améliorer l'accès aux soins pour les personnes concernées, le gouvernement a augmenté le nombre de centres d'hémodialyse et de postes de traitement de la maladie.
Pour le Sida, à la date du 31 décembre 2024, la prévalence du VIH chez les personnes âgées de 15 à 49 ans est passée à 1,7 %, contre 1,82 % en 2022. Depuis 2010, la Côte d'Ivoire a enregistré une baisse de 67 % des nouvelles infections au VIH et une diminution de 75 % des décès liés au sida.
Dans le cadre de la prise en charge des patients de l'AVC, depuis l'année 2022, la Couverture maladie universelle (CMU) prend en compte les patients de maladies chroniques, telles que l'hypertension artérielle et le diabète.
Donatien Kautcha, Abidjan
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