Sénégal : Bassirou Faye appelle à placer la jeunesse au cœur de la « souveraineté alimentaire africaine »
Le Président Faye
Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a insisté lundi à Dakar sur la nécessité urgente de repenser les systèmes alimentaires en Afrique.
A la peine dans la gestion de son Pays depuis son arrivée au pouvoir, il a affirmé, lundi à Dakar, que l’Afrique possède le potentiel pour nourrir non seulement ses populations mais aussi « le monde entier », à condition d’investir massivement dans la transformation agricole et de mettre la jeunesse au centre des stratégies de développement.
S’exprimant lors de la session d’ouverture du Forum des systèmes alimentaires africains (AFS Forum 2025), le chef de l’État sénégalais a rappelé que le continent détient près de 65 % des terres arables non exploitées dans le monde.
« Avec une jeunesse créative et d’immenses ressources, notre continent possède les atouts nécessaires pour construire sa souveraineté alimentaire et contribuer à nourrir la planète », a-t-il déclaré.
Le président sénégalais a insisté sur la nécessité pour l’Afrique de compter sur elle-même, en misant sur des solutions locales.
Il a appelé à des investissements accrus dans la gestion durable de l’eau, l’innovation technologique, la transformation locale des produits agricoles et le renforcement du commerce intra-africain.
La rencontre de Dakar, qui rassemble chefs d’État, ministres, experts agricoles, acteurs du secteur privé et organisations paysannes, se tient dans un contexte de crises alimentaires récurrentes en Afrique, aggravées par le changement climatique, les conflits et la dépendance vis-à-vis des importations.
« La jeunesse africaine doit être au cœur de cette transformation, car elle représente non seulement notre force de travail mais aussi la clé de l’innovation et de la modernisation agricole », a souligné Bassirou Diomaye Faye, élu en mars dernier sur un programme axé sur la souveraineté économique et la justice sociale.
Notons que le Forum doit déboucher sur des engagements concrets pour renforcer la résilience des systèmes alimentaires africains et réduire la facture des importations, estimée à plus de 75 milliards de dollars par an , selon la Banque africaine de développement (BAD).
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il y a un truc que je reconnait aux français: ils savent s'y prendre pour se foutre de nos gueules nous les peuples africains
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