Côte d'Ivoire : Une opération de cambriolage déjouée à Angré, deux individus interpellés
Les individus interpellés (Ph Koaci)
Le quartier d’Angré Soleil 3 a été le théâtre d’une affaire de cambriolage qui, au premier abord, semblait banale. En plein après-midi, une maison vide devient une cible idéale pour des cambrioleurs. Cependant, derrière ce cambriolage ordinaire se cache un mode opératoire bien plus sophistiqué et audacieux.
Les malfaiteurs, des experts dans leur domaine, avaient mis en place une méthode redoutable. Ils louaient discrètement des maisons dans des quartiers ciblés, prenant soin de repérer les habitations où les propriétaires s'absentaient.
Armés d'un impressionnant trousseau de clés, ces cambrioleurs étaient capables d’ouvrir n'importe quelle porte sans laisser de traces, comme s’ils en possédaient la clé depuis toujours. Leur discrétion était telle qu'aucun bruit, ni aucune indication, ne trahissait leur passage.
Mais cette fois, la chance a tourné contre eux. Après plusieurs jours de recherches minutieuses, les policiers de la BRI Nord, grâce à une enquête déterminée et un renseignement précieux, localisent l’un des repaires du gang. L'arrestation des deux individus, à proximité du carrefour Ferrari, met fin à leur discrète mais efficace tournée de cambriolages.
Lors de leur interpellation, les suspects n’ont pas tardé à révéler l’ampleur de leur activité criminelle. Outre les nombreux cambriolages déjà réalisés, ils avouent que leur méthode consistait à s'installer temporairement dans un quartier, à vider les maisons vides, puis à disparaître aussi rapidement qu'ils étaient venus, avant d’être suspectés.
Cette arrestation marque un coup dur pour les membres restants du gang, dont la traque se poursuit activement. Les deux individus interpellés ont été placés sous mandat de dépôt et seront bientôt présentés à la justice pour répondre de leurs actes. Pendant ce temps, les autorités intensifient leur enquête pour démanteler l'ensemble du réseau et mettre fin à ce phénomène inquiétant d’"intrus invisibles" dans la capitale.
Jean Chresus, Abidjan
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