Cameroun : Tensions post-électorales, appels à la patience et contestations de victoires anticipées
Après le scrutin du 12 octobre 2025, des figures politiques camerounaises s’expriment sur des positions divergentes relatives aux revendications de victoire émises prématurément par certains candidats.
Jean De Dieu Momo, président du PADDEC et allié du président Paul Biya, conteste les déclarations d'Issa Tchiroma Bakary qui s'est proclamé vainqueur dès le lendemain du vote. L’opposant souligne l'impossibilité matérielle de collecter l'ensemble des procès-verbaux en si peu de temps.
Momo rappelle qu'il existe plus de 32 000 bureaux de vote et que le candidat Tchiroma n'était même pas représenté dans 1 700 d'entre eux. Il établit un parallèle avec la situation de 2018, lorsque Maurice Kamto s’était déclaré vainqueur.
Sérénité et respect du processus
De son côté, Michel Ange Angouing, magistrat et ancien ministre, adopte une posture d'apaisement. Dans une déclaration publique, il demande à tous les acteurs de laisser le processus électoral suivre son cours normal, dans le respect des procédures légales.
L'ancien responsable gouvernemental insiste sur le caractère sacré du vote exprimé par les citoyens et appelle à la patience. Il invite également les militants du parti au pouvoir à l'introspection, notant que plusieurs bastions traditionnels du Rdpc sembleraient avoir été ébranlés lors de ce scrutin.
Angouing suggère que ceux qui n'auraient pas obtenu de bons résultats dans leurs circonscriptions devraient faire preuve de modestie avant de commenter publiquement. Il conclut en plaçant l'intérêt national au-dessus des ambitions individuelles et appelle à l'unité dans la prière pour la stabilité du pays.
-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com
Infos à la une
Cette fois-ci c'est clair que Issa Bakary a battu le moribond Paul Biya avec 72% des votes. Paul Biya aurait avantage a quitter pacifiquement le pouvoir après 7 mandats infructueux.
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
