A seulement trois jours du scrutin présidentiel, Jean-Louis Billon, candidat du renouveau, a tenu un meeting d’envergure à Korhogo, capitale du Nord et symbole de la dignité ivoirienne. Devant une foule venue en masse, l’homme politique a déroulé un discours à la fois énergique, précis et porteur d’espoir. Entre promesses concrètes et vision stratégique, le candidat s’est montré déterminé à faire de Korhogo et de toute la Côte d’Ivoire un modèle de développement équitable, transparent et inclusif.

Dès l’introduction, Jean-Louis Billon a reconnu les avancées visibles à Korhogo : routes bitumées, infrastructures modernes, et notamment le grand stade ayant accueilli la CAN, "fierté de tout un peuple". Mais il a rapidement ajouté : « Les routes sont là, mais il faut maintenant qu’elles mènent vers des emplois. L’université est là, mais il faut qu’elle forme pour les métiers d’avenir. »

Pour lui, les infrastructures ne sont qu’un point de départ. Le véritable défi est le développement humain : emploi, formation, transformation locale des ressources, justice sociale.

Faisant de Korhogo une priorité dans sa vision nationale, Jean-Louis Billon a proposé plusieurs mesures phares,nla création d’un Parc agro-industriel du Nord, avec des unités de transformation du coton, du karité, de la mangue, du riz et du maïs, la relance de l’industrie textile locale, pour que le coton "ne parte plus brut, mais soit transformé ici, à Korhogo", le renforcement de l’Université Gon Coulibaly, pour en faire un centre d’excellence en agriculture, technologie et entrepreneuriat, le lancement d’un Réseau d’Écoles de Métiers du Nord, pour favoriser une formation pratique et adaptée au marché local et la programme régional d’employabilité, visant à réduire le chômage des jeunes par la formation professionnelle.

L’un des moments marquants du discours fut l’attaque frontale contre la corruption, qualifiée de "fléau national" : « La corruption vole l’argent de l’école de nos enfants, l’argent des médicaments de nos malades, le salaire de nos travailleurs. »

Jean-Louis Billon a promis une gouvernance rigoureuse, éthique et transparente : « Chaque franc devra aller là où il est prévu. »

S’adressant à une population en quête de changement réel, le candidat a martelé : « Pendant 15 ans, ils ont négligé la santé, l’éducation, nos mamans… Avec moi, c’est fini. Ce qui est codé sera décodé ! »

Et de conclure, sous les acclamations : « Jean-Louis Billon a les codes pour déverrouiller la Côte d’Ivoire. »

En marge du discours, deux voix ont résonné avec force : celles des représentants des femmes et des jeunes de Korhogo.

« Nous, femmes de Korhogo, ne cherchons pas des promesses, mais des partenaires pour le changement. », a déclaré, la représentante des femmes. 

Elle a insisté sur les réalités vécues : pauvreté, violences, manque d’accès au crédit et aux décisions. Elle a appelé à un développement vécu dans les foyers, pas seulement sur les affiches.

« Nous voulons être acteurs du changement, pas spectateurs des discours. », à souligné, le représentant des jeunes qui a appelé à rompre avec les discours creux. 

Il a demandé des emplois durables, un soutien à l’entrepreneuriat jeune, et une place réelle dans la construction du pays.

En fin de discours, Jean-Louis Billon a lancé un appel solennel à la paix : « Sans paix, nos routes s’arrêtent, nos écoles se ferment, nos cœurs se divisent. »

« Le 25 octobre, allons voter massivement, dans le calme, la discipline et la dignité. »

À Korhogo, Jean-Louis Billon a su toucher les cœurs tout en posant les fondations d’un programme détaillé. Son message est clair : la Côte d’Ivoire peut et doit changer — à partir du Nord, avec et pour le peuple.

Le 25 octobre, la parole reviendra au peuple. À Korhogo comme partout, l’enjeu est de taille : choisir entre la continuité et le renouveau.

Wassimagnon