Boko Haram

L’armée nigériane a annoncé avoir tué 50 combattants du groupe terroriste Boko Haram lors d’une série d’affrontements survenus jeudi matin dans le nord-est du pays, une région toujours en proie à l’insécurité.

Selon un communiqué du porte-parole militaire, le lieutenant-colonel Sani Uba, les combats ont éclaté lorsque des insurgés ont attaqué simultanément plusieurs positions militaires à Dikwa, Mafa et Gajibo, dans l’État de Borno, ainsi qu’à Katarko, dans l’État voisin de Yobe.

Les forces armées nigérianes ont répliqué avec bravoure et professionnalisme, repoussant les assauts et infligeant de lourdes pertes aux assaillants.

Après les affrontements, les troupes ont saisi un important arsenal comprenant 38 fusils AK-47, sept mitrailleuses PKT, cinq lance-roquettes RPG, deux mitrailleuses polyvalentes GPMG, des grenades à main et des milliers de munitions.

Le lieutenant-colonel Uba a précisé que ces succès ont été rendus possibles grâce à des frappes de précision et à une meilleure coordination du renseignement, notamment via les dispositifs de surveillance et de reconnaissance aérienne (ISR) déployés dans la zone.

L’armée a également fait savoir que plusieurs soldats avaient été blessés, mais que leur état de santé restait stable.

Présent depuis plus d’une décennie dans le nord-est du Nigeria, Boko Haram continue de semer la terreur dans la région du lac Tchad, multipliant les attaques contre les civils, les forces de sécurité et les établissements scolaires.