Thiam

Ce vendredi 31 octobre 2025, Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, a adressé une lettre à ses militants à travers en exprimant sa gratitude pour leur détermination et leur engagement tout au long de l’année. 

Dans cette lettre, il a remercié les militants pour leur courage et leur constance face aux nombreuses épreuves traversées par le parti, en particulier en cette période électorale difficile. Il a salué la mobilisation inébranlable des partisans du PDCI-RDA, tant en Côte d'Ivoire que dans la diaspora, soulignant qu'ils ont su faire face aux obstacles et continuer à œuvrer pour la défense des idéaux du parti.

Le président du PDCI-RDA a aussi exprimé ses pensées aux victimes des violences récentes, notamment les blessés, les familles endeuillées et ceux qui ont perdu leurs biens dans des circonstances tragiques. Il a adressé ses condoléances aux familles des personnes qui ont perdu la vie en raison des événements liés à la politique, en particulier à ceux qui ont perdu la vie pour avoir osé exprimer leurs opinions, droits garantis par la Constitution ivoirienne. De même, celui qui fut écarté de candidature la présidentielle faute d'avoir respecté les règles administratives pour se présenter, a tenu à exprimer sa solidarité envers les forces de l'ordre qui ont également payé un lourd tribut dans ces événements.

L'ex-patron du crédit Suisse qui pourrait bientôt faire face à la justice après la faillite de la banque (nous y reviendrons, ndlr), a également rappelé la lutte contre la campagne médiatique qui visait à éliminer le candidat du PDCI-RDA de la liste électorale pour l'élection présidentielle de 2025. Cette campagne, selon lui, a abouti à une décision de justice qui a temporairement éliminé le candidat du PDCI-RDA de la liste électorale. Toutefois, le parti a réagi fermement, mobilisant toute son énergie pour faire face à cette injustice et garantir que la voix du PDCI-RDA serait entendue.

L'appel à la mobilisation a été un point central du discours de Tidjane Thiam. Il a insisté sur le fait que, malgré l’environnement hostile et les obstacles multiples, le PDCI-RDA doit rester debout et engagé. Il a exprimé une reconnaissance particulière pour les militants de base, les secrétaires généraux de sections, les jeunes, les femmes et les élus qui, chaque jour, consentent des sacrifices pour servir le bien-être des populations. Le président a encouragé chacun à continuer à défendre les valeurs du parti, à rester unis et fiers de leur engagement pour servir la Côte d'Ivoire et le parti.

En réponse aux difficultés traversées, l'éxilé a appelé les militants à ne pas attendre 2030 pour le changement, mais à agir dès maintenant. Il a insisté sur le fait que les Ivoiriens ne peuvent plus attendre que les choses s’améliorent d’elles-mêmes. Selon lui, les défis auxquels le pays fait face, tels que la crise sanitaire, les accidents de la route, la pauvreté et l’insuffisance d’infrastructures, doivent être traités immédiatement, sans attendre des réformes qui pourraient prendre trop de temps.

Le président du PDCI-RDA a conclu en réaffirmant l’importance de la victoire électorale à venir et la nécessité de garantir une élection libre et transparente. Il a rappelé que le parti, fort de ses 75 000 nouvelles adhésions et de ses 169 000 parrainages, a une légitimité populaire indiscutable. 

Radicalisé jusqu'à avoir appelé à en finir avec la Côte d'Ivoire "en 7 jours" avant la présidentielle et affirmé qu'il n'y aurait pas de vote, il a exhorté les Ivoiriens à se mobiliser pour les élections législatives du 27 décembre 2025 et à s’assurer que les élections soient menées sans fraude ni manipulation.

Enfin, avant de savoir quel sera l'avenir politique de Tidjane Thiam, faute de mieux, ce dernier a lancé un appel à l’unité du parti, déclarant que seul l’amour pour la Côte d’Ivoire et la conviction de vouloir la transformer en une nation fraternelle et prospère pouvait permettre au PDCI-RDA de réussir sa mission. Il a promis de continuer à se battre pour que la Côte d’Ivoire devienne une grande nation démocratique, où les libertés fondamentales sont respectées et où la parole est libre.

Jean Chresus, Abidjan