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Côte d'Ivoire : Bouaké, des agents de sécurité et santé outillés pour faire face aux personnes usagères de drogues
 

Côte d'Ivoire : Bouaké, des agents de sécurité et santé outillés pour faire face aux personnes usagères de drogues

 
 
 
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© Koaci.com - mercredi 15 juin 2022 - 19:24

Au terme de l'atelier (ph KOACI) 



Les médecins chefs des centres de santé et des forces de l’ordre de Bouaké, au nombre de 27, ont été du 08 au 09 juin 2022 à Bouaké au sein d'un complexe hôtelier, outillés dans le cadre d'un atelier sur la problématique du « Programme de Réduction des Risques en direction des Personnes Usagères de Drogues ». À cet effet, un renforcement des capacités des médecins-chefs et des forces de l’ordre (DPSD et Brigade antidrogue Gendarmerie) sur la RDR/addictologie communautaire, a été programmé dans le but d’améliorer la contribution de ces derniers dans la mise en œuvre du projet œuvre du

projet Y'a Pas Drap à Bouaké.


Il est bon de rappeler que depuis le 1er janvier 2021, Enda Santé met en œuvre la phase 3 du projet de réduction des risques auprès des personnes usagères de drogues de Médecins du Monde (MdM) dont les deux premières phases ont été implémentées respectivement entre 2015 et 2017, et 2018 à 2020 à Abidjan. Pour

cette 3ème phase, le programme de réduction des risques s’est étendu sur le Grand Abidjan et également dans 3 grandes villes de l’intérieur du pays à savoir San-Pérdo, Bouaké et

Yamoussoukro.


 

Renforcer les capacités des médecins chefs et des forces de l’ordre de Bouaké sur la RdR/Addictologie communautaire est l'objectif premier de cet atelier. Il a été au question d'expliquer aux participants, les notions générales sur les drogues et les addictions; échanger sur la perception et les représentations sociales des usagers de drogue en Afrique; échanger sur la Réduction des Risques chez les PUD; expliquer les manifestations cliniques de l’addictologie; échanger sur la prise en charge communautaire des PUD et enfin échanger sur la prise en charge médicale des PUD.


« Maintenant disons des Personnes Usagères de Drogues afin de considérer les droits de l’être humain et mettre la personne au centre de la structure de lutte. L'atelier vise à mettre tout le monde de façon consensuelle sur une table pour développer une stratégie commune en matière de lutte contre la consommation de drogue. Nous attendons que chacun puisse y mettre du sien. Que nous soyons de la santé, de la communauté, officier de police judiciaire, décideurs, nous attendons que chacun prenne sa part de responsabilité pour sensibiliser nos populations en matière de lutte contre la consommation de drogue. Que chacun comprenne que lutter contre la consommation de drogue, demande beaucoup de stratégies consensuelles. Que nous puissions conjuguer les mêmes verbes.

 

La consommation de la drogue pose un problème de santé publique, notre jeunesse est menacée mais nous pouvons dire que toutes les couches de nos sociétés sont menacées plus ou moins parce qu’il y’a des enjeux sanitaires, ils y’a des enjeux sécuritaires et des enjeux socio-économiques donc nous devons faire en sorte de sensibiliser nos population sur les risques liés à l’usage des drogues. Nous sommes à Bouaké dans un cadre régional où il y’a des officiers de la police judiciaires qui sont confrontés régulièrement aux problèmes liés aux Personnes Usagères de Drogues et nous savons qu’il y’a des procédures judiciaires qui sont liées à la loi du pays. 


Si nous voulons que nos procédures judiciaires ou la stratégie en vigueur puisse s’améliorer au lieu que chaque ministère prennent des stratégies individuelles, il est mieux que nous fédérions nos efforts de façon consensuelle, de façon multidisciplinaire pour mieux encadrer et aider les PUD. C’est en cela que je disais qu’il fallait une approche beaucoup plus consensuelle. Il ne s’agit pas pour les autorités de la sécurité d’aller dans les foyers et puis réprimander ou brimer les PUD et les mettre dans un processus judiciaire, mais il s’agit d’associer et le dispositif sécuritaire, et le dispositif sanitaire pour répondre aux besoins de santé, aux besoins de sécurité des populations mais aussi pour pouvoir canaliser les processus judiciaires. Tout ça doit concourir à lutter contre l’usage des drogues pour aussi améliorer la santé de nos populations et réduire les risques liés à cette pratique.»

a fait savoir docteur Ouffoue Konan Kouassi Valentin, médecin-chef au Centre de Santé Urbain du quartier Air France, présent à cet atelier.


T.K.Emile, Bouaké

tkemile@koaci.com


 
 
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