Deby et Traoré samedi à Ouaga

Le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré et le Maréchal Idriss Deby Itno, président du Tchad, pays invité d'honneur ont donné le clap de l'ouverture du 29ᵉ Fespaco au Palais des Sports de Ouagadougou. 

Un spectacle d'ouverture orchestré par le dramaturge burkinabè Aristide Tarnagda dédié au thème de l'édition de cette année "Cinéma d'Afrique et identités culturelles" a aussi rendu hommage au cinéaste Malien Souleymane Cissé, décédé il ya quelques jours à Bamako. 

Il devait présider la catégorie long métrage pour lequel 17 films sont en compétition.

Dans son discours d'ouverture, lu par le ministre de la communication, Gilbert Ouédraogo, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a exhorté les cinéastes africains à réaliser des films consacrés aux défis actuels.

« Au-delà donc de la fiction, le cinéma africain devra davantage participer à déconstruire en nous les murs du complexe pour ériger en chacun la tour de toutes les possibilités», a-t-il poursuivi.

«Plus que jamais, notre cinéma devra être un écran qui brille et nous éclaire plus que la toile qui nous voile la face pour modifier et détourner notre regard de nous-mêmes », a ajouté le Capitaine Ibrahim Traoré

Selon lui, « nos écrans doivent refléter qui nous sommes, d’où nous venons. Nos écrans doivent éclairer et guider notre marche en avant vers un avenir radieux ». 

« Le cinéma doit être un miroir de la société, un vecteur puissant d’appropriation de notre culture, de nos valeurs, de nos rêves et de nos luttes », foi du capitaine Ibrahim Traoré.

Pour le chef de l'État, le cinéma est «un moyen de résistance, une preuve de résilience et un symbole fort d’émancipation ».

« Il est l’expression d’une diversité culturelle unie, d’une pluralité de voix qui viennent enrichir le dialogue mondial », a-t-il ajouté.

Le Fespaco s'achève le 1ᵉʳ mars, avec la présentation du palmarès officiel et le sacre des films lauréats de l'étalon qui récompense les meilleures œuvres.

Boa, Ouagadougou