

Nigeria-Benin : Signature d'un accord d'intégration entre Tinubu et Talon
Les Présidents Tinubu et Talon, en première position (ph)
Le Nigéria et le Bénin ont signé un accord visant à approfondir l'intégration bilatérale et à servir de modèle pour une coopération régionale élargie au sein de la CEDEAO.
La signature de cet accord a eu lieu le samedi 21 juin dernier lors du premier Sommet économique de l'Afrique de l'Ouest à Abuja Nigeria en présence des Présidents Bola Tinubu du Nigeria et Patrice Talon du Benin.
Le ministre nigérian de l'Industrie, du Commerce et de l'Investissement, Dr Jumoke Oduwole, et la ministre d'État aux Affaires étrangères, l'ambassadrice Bianca Odumegwu-Ojukwu, ont signé l'accord, aux côtés de la ministre béninoise de l'Industrie et du Commerce, Shadiya Alimatou Assouman, et du ministre béninois des Affaires étrangères et de la Coopération, Shegun Adjadi Bakari.
Pour la circonstance, le Président Talon a déclaré que cette initiative constitue une étape décisive vers une intégration régionale réelle et concrète. Il a souligné que « le Président Tinubu et moi-même avons convenu d'une intégration complète entre le Bénin et le Nigéria. Il incombe désormais à nos ministres de la mettre en œuvre. Le Bénin et le Nigéria sont plus que des jumeaux : nous sommes un seul et même peuple. Montrons à la région que l'intégration est possible ».
Des obstacles à l’intégration régionale
Plus tôt dans son discours, le Président Talon a appelé à des réformes urgentes pour sauver l'intégration régionale de l'Afrique de l'Ouest, au point mort, décrivant la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) comme « en crise ».
Il a cité le gazoduc ouest-africain, conçu pour renforcer la coopération énergétique régionale, comme un exemple d'échec dû à des goulots d'étranglement « administratifs et a relevé que « cet échec de la coopération régionale gaspille des ressources et compromet l'intégration ». En raison de ces retards, Talon a déclaré que le Bénin avait dû s'approvisionner en gaz au Qatar via une unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU).
Le Président Talon a également évoqué les obstacles logistiques le long du corridor Lagos-Abidjan, entravés par des contrôles frontaliers inutiles et des harcèlements. En ce sens, il a souligné que « La route existe. Mais un homme d'affaires devrait pouvoir se rendre de Lagos à Abidjan en quelques heures, et non en quelques jours, sans être harcelé à de multiples points de contrôle. Ce n'est pas de l'intégration ».
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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