Cameroun : Le Repac interpelle les candidats à la présidentielle sur l'avenir de la presse
François Mboke, président national du Repac (Ph)
Selon un document transmis à Koaci, le Réseau des patrons de presse du Cameroun (Repac) a adressé une plaidoirie aux candidats à l'élection présidentielle, les exhortant à intégrer le développement de la presse privée nationale dans leurs programmes de gouvernement.
À quelques jours du scrutin présidentiel, le Repac saisit l'occasion pour rappeler aux prétendants à la magistrature suprême le rôle de la presse dans l'épanouissement démocratique du Cameroun.
Dans sa déclaration, le Repac rappelle que le Cameroun a adhéré à la Déclaration universelle des droits de l'homme et des libertés, qui consacre le rôle majeur de la presse dans la promotion de l'éducation, de l'information et de la liberté. L'association souligne également l'existence de plusieurs conventions de l'Unesco invitant les États membres à promouvoir l'existence et le développement de la presse dans leurs pays respectifs.
Le réseau fait notamment référence à la contribution apportée en 2022-2023 par une commission mixte incluant le Repac, dans le cadre de l'élaboration d'une nouvelle loi sur la communication sociale au Cameroun, sous l'égide du ministère de la communication.
Cinq demandes prioritaires
Le Repac formule cinq demandes concrètes aux candidats :
Les politiques de financement public de la presse constituent la première exigence. L'association réclame la mise en place de mécanismes de soutien financier pour les organes de presse.
Figurent également en deuxième position, des allègements fiscaux pour les entreprises de presse, dans le but d'alléger les charges qui pèsent sur ce secteur économique fragile.
Le financement d'initiatives de recyclage et de perfectionnement des journalistes désireux de s'adapter aux mutations technologiques représente le troisième point.
La protection des journalistes constitue le quatrième axe, avec la mise en place d'une législation pour leur sécurité, particulièrement lors de la couverture d'événements sensibles. Le Repac insiste sur la nécessité d'offrir des formations sur les risques du métier.
Enfin, l'accès à l'information pour tous les journalistes travaillant dans un organe reconnu complète cette liste de revendications.
Dans sa conclusion, le Repac invite tous les candidats à introduire ces doléances dans leur programme de gouvernement. « Ils devront démontrer leur engagement envers la liberté de la presse et contribuer à créer un environnement médiatique sain et prospère, qui favoriserait une démocratie dynamique », peut-on lire dans le document signé par François Mboke, président national du réseau.
-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-oucameroun@koaci.com
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