Ce sont environ 800 femmes que les organisateurs de cette action sociale envisagent de diagnostiquer durant les deux jours au Centre de santé urbain de Colombie où a lieu le dépistage.

Présente au lancement de la troisième édition, le Docteur en médecine Améthié Solange, Directrice du programme national de prise en charge des orphelins et autres enfants rendus vulnérables du fait du VIH/SIDA a affirmé que la situation de ces maladies est grave mais on peut y remédier. 

Représentant la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, elle a déclaré que le ministère est heureux d’apporter son soutien institutionnel à  la Jeune chambre internationale Abidjan ivoire et reste ouvert pour un partenariat en vu de soutenir, toutes les autres vulnérabilités dont-elle a en charge.

Au regard des chiffres, Dr Améthié Solange a affirmé que les cancers du sein et du col de l’utérus, sont les deux cancers les plus graves chez la femme.

Selon elle, en Côte d’Ivoire, le nombre de nouveaux cas du cancer des seins est estimé à  2248 et celui du col de l’utérus à 1346 cas.

Elle a indiqué que la principale raison pour ses résultats alarmants est le stade tardif ou avancé auquel le diagnostic est posé.

«Pour la 3ème édition du projet de dépistage des cancers du col de l’utérus et des seins, nous restons convaincus que les populations seront sensibilisées et accepteront de se faire dépister, »a-t-elle précisé.

«Le cancer est l’affaire de tout le monde, ce n’est pas seulement l’affaire du gouvernement mais de chacun de nous. Chacun de nous doit s’impliquer dans la lutte contre la maladie et jouer sa partition. Plus tôt le cancer sera diagnostiqué et meilleure sera la prise en charge qui pourra aboutir à  la guérison, » a conclu le Dr.

Le dépistage des cancers des seins et du col de l’utérus est réalisé à  2000 FCFA au CHU de Treichville et sont exposées à  ces maladies, les femmes dont l’à¢ge varie entre 15 et 39 ans.

Selon lui, ces cancers sont la cause de plusieurs décès en Côte d’Ivoire et donc la meilleure alternative reste le dépistage précoce. 

«Nous avons le devoir de donner de l’espoir et être des modèles, « a-t-il conclu.

Wassimagnon