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Côte d'Ivoire : Alépé, réduction des émissions de gaz à  effet de serre, le C2D finance un projet dans la Mé à  hauteur d'1,600 milliard de F CFA
 

Côte d'Ivoire : Alépé, réduction des émissions de gaz à  effet de serre, le C2D finance un projet dans la Mé à  hauteur d'1,600 milliard de F CFA

 
 
 
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 Il y a 5 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - lundi 25 mars 2019 - 18:48


© koaci.com -Lundi 25  Mars 2019 -Lancé officiellement le 09 décembre 2016, pour une durée de 3 ans, le projet REDD+ de la est dans sa dernière année de mise en œuvre et est financé avec les ressources du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D).


Ce projet a pour finalité de réduire les émissions de gaz à  effet de serre issues de la déforestation tout en améliorant les conditions de vie des populations riveraines des forêts classées de Mabi et Yaya.


Il est mis en œuvre par l’Association française NITIDAE en étroite collaboration avec le Secrétariat Exécutif Permanent de la REDD+ (SEP REDD+).


Une mission conjointe de l’Agence Française de Développement (AFD) et du Secrétariat exécutif permanent de la REDD+ (SEP REDD+) a effectué une visite de terrain de trois jours à  Mopodji, dans le département d’Alépé à  proximité de la forêt classée de Yaya en vue d’être située sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des activités du projet REDD+ de la .
Plusieurs sites sur lesquels les producteurs ont bénéficié de l’appui technique du Secrétariat exécutif permanent de la REDD+ sur financement du Contrat de Développement et de Désendettement (C2D) ont été visités et la mission s’est imprégnée des mesures d’accompagnement mises en œuvre.


Sur le 1er site, les producteurs ont été accompagnés en vue de la régénération de vieilles plantations de café en association avec le vivrier dont la banane plantain.


Sur le 2ème site, la mission a échangé avec un bénéficiaire de la mesure d’accompagnement portant sur le reboisement avec du « Gmelina », une espèce d’arbre à  croissance rapide.


A Mopodji, c’est plus d’une trentaine d’hectares qui ont été reboisés par le projet.


 
Par ailleurs la mission s’est rendue compte sur le terrain que deux cultures pérennes peuvent être associées sur la même parcelle, notamment le cacao et l’hévéa.


Ce projet vise à  régénérer une parcelle de cacao en association avec de l’hévéa.


Sur cette même parcelle, la mission a assisté à  une démonstration d’épandage de fiente de poule dont le projet fait la promotion afin d’accroître le rendement des plantations de cacaoyer.


La mesure portant sur l’amélioration de la saignée a également été présentée à  la mission.


Un bénéficiaire du projet a affirmé qu’en application de la nouvelle technique, la quantité de caoutchouc récoltée est passée du simple au double.


La mission a visité un site de reboisement où des plants d’arbres d’« Acajou » et de « Niangon » ont été introduits dans une parcelle de cacao.


Après cette visite de site, le Plan de développement local du village de Mopodji, élaboré en collaboration avec le ministère du Plan et du Développement, a été présenté à  la mission.


Pour l’accompagnement de ce plan, 2 des projets définis dans ledit document sont financés à  hauteur de 10 000 000 F CFA par le Contrat de Désendettement et de Développement(C2D).


Il s’agit de la réhabilitation du groupe scolaire et du centre de santé de Mopodji.


 
Cette présentation a précédé la visite de l’école de Mopodji où plusieurs bà¢timents ne sont pas fonctionnels, la cantine y compris.


Au terme de cette visite, la mission a exhorté le Comité de développement local de Mopodji à  poursuivre la mise en œuvre di Plan de Développement avec l’appui d’autres donateurs.


Les paysans du village ont été invités à  mieux s’approprier les techniques d’agriculture zéro-déforestation dont l’agroforesterie, la diversification des systèmes de culture afin qu’ils aient plus de revenus tout en préservant les ressources de la forêt.


Le Chef de la délégation de l’Agence Française de Développement (AFD), Thierry Duplan rappelé que le Contrat de Désendettement apporte un appui à  la mise en œuvre de la Stratégie Nationale REDD+ à  travers le Projet REDD+ de la à  hauteur de 1 milliard 600 millions de F CFA.


Thierry Duplan a enfin ajouté que ce projet combine des actions à  la fois transversales et sectorielles en vue de réduire la déforestation et d’améliorer les conditions de vie des populations vivant à  la périphérie des forêts classées de Mabi et Yaya.



Wassimagnon


 
 
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