L’arrivée à  Abidjan de Abdel Fattah Al-Sisi est prévue demain à  21 heures 30 à  l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny et il sera accueilli selon le programme en notre possession par le chef de l’Etat ivoirien. 

En prélude à  cette visite officielle, le ministre de la Communication et des technologies de l’information d’Égypte, Dr Amr S. Tallaat est déjà  à  Abidjan capitale économique ivoirienne.
Il a eu aujourd’hui, un entretien avec son homologue ivoirien puis les deux hommes se sont rendus à  l’Ecole supérieure africaine des TIC (ESATIC), dirigée par Adama Konaté.

Au cours de cette visite, les deux ministres ont animé un panel sur la disparition des emplois avec l’utilisation des nouvelles technologies. 

Le ministre égyptien de la Communication et des technologies de l’information a salué les efforts réalisés par les autorités ivoiriennes en matière de TIC.

«Ce que j’ai vu me rassure que vous vous apprêtiez pour la marche de l’emploi numérique. Vous êtes sur la bonne voie, »a déclaré Dr Amr S. Tallaat. 

«75 millions d’emplois disparaîtront, mais 133 millions d’autres seront créés, »a-t-il conclu.
Le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la Poste, Claude Isaac Dé a salué la détermination des parents d’élèves à  scolariser leurs enfants.

«Les parents d’élèves s’intéressent à  la formation de leurs enfants, cela me rassure, »a-t-il précisé.
Claude Isaac Dé a rassuré les étudiants que les TIC vont créer beaucoup d’emplois et leur a demandé de ne pas avoir peur.

«N’ayez pas peur, soyez des bons élèves, travaillez, vous verrez et soyez honnêtes, » a conseillé le ministre.

Le Directeur général de l’ESATIC, Adama Konaté a présenté l’école au ministre égyptien affirmant qu’au titre de la formation initiale, l’école forme en licence, Master et doctorat et on distingue 4 licences.

«Le taux de réussite à  l’ESATIC au titre de l’année académique 2017-2019 est de 90%, avec un taux d’insertion professionnelle de ses diplômes de 100% pour le Master et de 75,86% pour les licences, » a mentionné le DG.

Il a enfin sollicité auprès du ministre égyptien, l’ouverture des portes des universités et grandes écoles de l’Égypte, notamment le National télécommunication institute qui est un centre dont la réputation dépasse les limites des frontières nationales.

« Ce partenariat pourrait valablement se développer dans le renforcement des capacités du personnel enseignant en génie logiciel et en cyber sécurité, puis dans le cadre de la mobilité des enseignants et des étudiants entre nos deux institutions. Si un programme de bourse de deux à  trois ans était institué , certains étudiants de l’ESATIC pourraient terminer leurs études en Égypte, » a-t-il plaidé.

Wassimagnon