Méité Bouaké à  Stockholm (ph KOACI)

Ce rendez-vous mondial des transports publics, a réuni la communauté des transports publics internationaux, les décideurs en matière de mobilité et les fournisseurs de l’Industrie autour du thème : «The art of public transport».

Au cours de cette rencontre, le DG de la SOTRA a animé un panel qui avait pour thème, « Feuille de route pour la transition vers des autobus propres dans les économies émergentes».

Méité Bouaké , Président de l’Union africaine des transports publics (UATP) a affirmé que la transition vers les autobus propres doit pouvoir intégrer toutes les énergies non polluantes.

Il a annoncé que la Côte d’Ivoire a décidé de migrer vers des véhicules propres avec sa propre spécificité et a précisé que cette migration ne s’est pas faite directement vers des bus électriques, mais avec des autobus à  gaz.

«C’est la toute première expérience pour une entreprise de transport public en Afrique subsaharienne. Nous avons acquis l’année dernière, 50 autobus à  gaz à  Abidjan et cette année, nous allons encore acquérir 50 autres autobus à  gaz, peut-être même plus,» a mentionné le Dg de la SOTRA.

Selon lui, en utilisant le gaz, l’Etat de Côte d’Ivoire fait une économie de devises et anticipe sur la dégradation de sa balance commerciale.

«Dans les dix années à  venir, l’Etat de Côte d’Ivoire et la SOTRA augmenteront le parc des autobus à  gaz qui sont des véhicules non polluants, » a-t-il ajouté.

Le DG de la SOTRA a révélé que l’utilisation des véhicules électriques dans le transport public n’est pas exclue, car il y a des projets en cours à  Abidjan, notamment le BRT et bien d’autres.

«Il est donc possible que nous utilisions un jour des véhicules électriques,» a révélé Méité Bouaké .

Abondant dans le même sens que le Directeur général de la SOTRA, la ministre de l’Inde en charge des Routes et des transports, Leena Nan considère que la mobilité électrique n’est pas la seule migration possible pour des autobus propres.

Selon elle, pendant qu’Abidjan parle du gaz naturel par exemple l’Inde s’intéresse beaucoup au bio GNC.

Tout comme leurs prédécesseurs, les panelistes Francis Miniero de Yutong China et Juan Carlos Gonzales Calderon, ministre Chilien des Transports ont donné leur avis l’utilisation des autobus électriques. 

Le premier a soutenu qu’ Il ne s’agit pas de faire la promotion de ces autobus, mais d’offrir une très faible consommation d’énergie. Quant au second, il a avoué que les autobus électriques coûtent plus chers que les autobus conventionnels, mais les coûts au km/h sont moins élevés.

Wassimagnon