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Justice
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Liberia : Un tribunal refuse la comparution de Sirleaf, la raison
© Koaci.com - jeudi 04 juillet 2019 - 17:34Ellen Johnson Sirleaf (ph)
© koaci.com– jeudi 04 Juillet 2019 – L'ancienne Présidente du Liberia, Mme Ellen Johnson Sirleaf, ne va pas témoigner pas l'affaire de présumée corruption liée à « Sable Mining », qui est actuellement jugée par un tribunal correctionnel.
Pour en arriver à ce stade, Peter Gbenewelleh, le juge du tribunal correctionnel en question a rejeté le mardi dernier la demande de l'avocat de la défense, Johnny Momoh, d'assigner à comparaître Sirleaf afin qu'elle témoigne dans l'affaire de corruption présumée.
Le tribunal a donc rejeté la demande de la sénatrice Varney Sherman et de sept autres personnes visant à obliger l’ancienne Présidente libérienne à comparaitre.
L'avocat de la défense a déclaré que son client fait face à des poursuites pénales fondées sur l'affirmation du gouvernement selon laquelle le défendeur a modifié l'article 75 de la loi sur la Commission des marchés publics et des concessions pour favoriser Sable Mining. Sur ce, il a demandé à ce que l'ancienne Présidente soit citée à comparaître devant la justice.
Pour leur part, les avocats du gouvernement libérien, dirigés par le Conseiller du contentieux adjoint au ministre de la Justice, Wesseh A.Wesseh, ont demandé au tribunal de rejeter la demande des avocats de la défense au motif que l’ancienne Présidente est à l’abri de témoigner devant le tribunal et que cette action entraînerait un discrédit public sur l'ancienne Présidente du pays.
Dans sa décision, le juge Gbenewelleh cité par la radio nationale a rejeté la demande de la défense, affirmant que la présidence ne se limite pas à une personne et que la partie de la loi en question avait été reçue par l’ancienne Présidente et a été approuvée.
Selon Wesseh, l’ancienne Présidente ne peut être tenue responsable de ce qu'elle a fait conformément à l'article 61 de la Constitution de 1986 de la République du Libéria qui stipule en partie que « Le Président est à l'abri de toute velléité, procédure, judiciaire ou autre, et de toute arrestation, détention du fait de tout acte qu'il a accompli en tant que Président du Libéria ».
La requête devant obliger Mme Sirleaf à comparaitre devant la justice est le résultat d’un rapport publié par le groupe de surveillance basé au Royaume-Uni, Global Witness, selon lequel les responsables libériens auraient pris des pots-de-vin versés auprès de Sable Mining pour adopter la loi.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
- Joindre la rédaction togolaise de koaci.com à Lomé: (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –
© koaci.com– jeudi 04 Juillet 2019 – L'ancienne Présidente du Liberia, Mme Ellen Johnson Sirleaf, ne va pas témoigner pas l'affaire de présumée corruption liée à « Sable Mining », qui est actuellement jugée par un tribunal correctionnel.
Pour en arriver à ce stade, Peter Gbenewelleh, le juge du tribunal correctionnel en question a rejeté le mardi dernier la demande de l'avocat de la défense, Johnny Momoh, d'assigner à comparaître Sirleaf afin qu'elle témoigne dans l'affaire de corruption présumée.
Le tribunal a donc rejeté la demande de la sénatrice Varney Sherman et de sept autres personnes visant à obliger l’ancienne Présidente libérienne à comparaitre.
L'avocat de la défense a déclaré que son client fait face à des poursuites pénales fondées sur l'affirmation du gouvernement selon laquelle le défendeur a modifié l'article 75 de la loi sur la Commission des marchés publics et des concessions pour favoriser Sable Mining. Sur ce, il a demandé à ce que l'ancienne Présidente soit citée à comparaître devant la justice.
Pour leur part, les avocats du gouvernement libérien, dirigés par le Conseiller du contentieux adjoint au ministre de la Justice, Wesseh A.Wesseh, ont demandé au tribunal de rejeter la demande des avocats de la défense au motif que l’ancienne Présidente est à l’abri de témoigner devant le tribunal et que cette action entraînerait un discrédit public sur l'ancienne Présidente du pays.
Dans sa décision, le juge Gbenewelleh cité par la radio nationale a rejeté la demande de la défense, affirmant que la présidence ne se limite pas à une personne et que la partie de la loi en question avait été reçue par l’ancienne Présidente et a été approuvée.
Selon Wesseh, l’ancienne Présidente ne peut être tenue responsable de ce qu'elle a fait conformément à l'article 61 de la Constitution de 1986 de la République du Libéria qui stipule en partie que « Le Président est à l'abri de toute velléité, procédure, judiciaire ou autre, et de toute arrestation, détention du fait de tout acte qu'il a accompli en tant que Président du Libéria ».
La requête devant obliger Mme Sirleaf à comparaitre devant la justice est le résultat d’un rapport publié par le groupe de surveillance basé au Royaume-Uni, Global Witness, selon lequel les responsables libériens auraient pris des pots-de-vin versés auprès de Sable Mining pour adopter la loi.
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