Le Burkina Faso, a lancé ce lundi le 5e recensement général de la population et de l'habitation (RGPH), qui se déroulera du 16 novembre au 15 décembre sur l'ensemble du territoire national, afin de disposer de données actualisées et fiables pour l'élaboration et la mise en oeuvre des politiques et programmes de développement.

Après les recensements, de 1975, 1985, 1996 et 2006, le Burkina Faso n'avait pas pu organiser son cinquième recensement général initialement prévu en 2016.

"Ces recensements ont permis notamment de constater que la population croissait à un rythme important, mais aussi qu'elle connaissait des transformations majeures tant du point de vue de sa composition que de sa localisation ", a déclaré le premier ministre burkinabé Christophe Dabiré.

Après celui de 2006, notre pays devait réaliser son prochain recensement depuis 2016, conformément à la périodicité décennale recommandée par les instances internationales. Malheureusement, compte tenue de contraintes de divers ordres, cela ''a n'a pas été fait et notre pays accuse donc un retard dans l'actualisation de ses données", a-t-il souligné.

Ce cinquième recensement général est une "opération très importante pour notre pays, en ce sens qu'elle nous permettra de disposer d'un outil statistique de souveraineté d'aide à la décision ", a-t-il justifié.

En couplage avec recensement général des populations et des habitations, se déroulera le recensement général d'agriculture qui vise à actualiser les statistiques agricoles.

Plus de 20.000 agents recenseurs seront mobilisés pour cette activité qui coûtera plus de 18 milliards FCFA, dont une dizaine dégagée par le budget de l'État et le reste par les partenaires techniques et financier.

En rappel, ce recensement concerne tout résident, autrement toute personne vivant au Burkina Faso.

Boa, Ouagadougou