Adjoumani au lancement du PATAE (ph KOACI)

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a lancé à Abidjan, le Projet d’appui à la transition agro-écologique en Afrique de l’Ouest (PATAE) pour la Côte d’Ivoire.

D’un coût de réalisation de 580 millions de FCFA, ce projet vise trois régions du pays, le Bélier, les Grands Ponts et la Marahoué et aura un impact sur 2500 acteurs des filières du cacao, maraîcher et de la pisciculture.

Selon le ministre, il permettra d’améliorer les performances des exploitations agricoles familiales pour la sécurité alimentaire, d’accroître, les revenus et une meilleure résilience aux changements climatiques tout en favorisant des processus de préservation et de restauration des écosystèmes cultivés et naturels.

Ce projet a une durée de quatre ans et vient renforcer les axes liés à l’approche écologique du Programme national d’investissement agricole 2ème génération (PNIA2).

M. Adjoumani a pris l’engagement d’accompagner ce projet sur toute sa mise en forme en vue de favoriser l’émergence, l’adoption et la diffusion de pratiques agricoles écologiquement intensives dans les exploitations familiales.

Caroline Piquet, chargée de l’agriculture, du climat et de l’environnement au Bureau de l’AFD à Abidjan, a indiqué que la transition agro-écologique vise des solutions naturelles innovantes en vue de réduire les solutions chimiques, néfastes pour l’environnement.

Elle a par ailleurs annoncé que la France est le pays invité pour l’édition 2019 du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA). Une plate-forme d’échanges d’expériences et de présentations des innovations agricoles.

Notons que, dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique agricole commune, ECOWAP, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), par le biais de son Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA) et avec le concours financier de l’Agence française de développement (AFD), a mis en oeuvre ce projet d’un montant global de 8.960.000 euros (5,877 milliards FCFA) dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest, à savoir le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo.

Les activités au niveau régional ont démarré en 2018 avec la mise en place de l’Unité de coordination du projet (UCP). En 2019, l’Etat de Côte d’Ivoire a été sollicité dans le co-pilotage et la mise en œuvre des activités du

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