Arrestation de certains étudiants à Accra (ph)

Le gouvernement ghanéen a condamné le traitement réservé par des policiers aux étudiants en droit qui protestaient hier lundi à Accra pour demander des réformes dans l'éducation juridique dans le pays.

Le gouvernement, par la voix du ministre de l'Information, Kojo Oppong Nkrumah, a condamné les brutalités policières et a estimé que les agents de sécurité qui étaient sur les lieux aurait dû faire preuve de retenue.

Mécontent de la tournure des évènements, le ministre Nkrumah a déclaré qu’ « il est totalement inacceptable qu'une manifestation pacifique de personnes qui souhaitent avoir une éducation juridique aboutisse aux scènes que nous avons vues à la télévision et sur les médias sociaux ».

Les étudiants ont débuté leur marche à l'école de droit du Ghana à Makola et avaient l'intention de se diriger vers le Jubilee House, la présidence à Accra, afin de présenter une pétition au Président.

Les étudiants ont assiégé l'entrée de l'école de droit, se sont assis au milieu de la route, ce qui, selon la police, a empêché la libre circulation. Ils ont été dispersés par des policiers vers l'échangeur Ako-Adjei avec des canons à eau et des balles en caoutchouc. Treize des manifestants ont été arrêtés et d'autres blessés.

Ajoutons en dernières nouvelles que la police a libéré les 13 étudiants qui avaient été arrêtés pour « manifestation illégale ». La manifestation intitulée «#OpenUpLegalEducation» vise à dénoncer l'échec en masse aux examens d'entrée à la Faculté de droit du Ghana.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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