Georges-Armand Ouégnin, président de EDS à Lakota (Ph KOACI)

Le président de la plateforme ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), Georges-Armand Ouégnin, en compagnie d’Assoa Adou, secrétaire général du FPI « Gbagbo ou rien », rentré d’une visite de quelques semaines à Bruxelles, a animé un meeting à Lakota.

Comme constaté sur place par KOACI, le président de EDS dont Laurent Gbagbo est le référent politique, a une fois insisté sur la volonté des membres de la plateforme de reconquérir le pouvoir d’Etat en 2020.

Cette élection selon l’ancien ministre de Gbagbo exige la libération totale et le retour de ce dernier  en Côte d'Ivoire, totalement divisée.

«Aucune réconciliation vraie pour une paix durable ne peut se faire sans le Président Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire. C'est la raison pour laquelle de Lakota je voudrais lancer un appel à tous ceux qui le tiennent en otage, nous avons besoin de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire pour la réconciliation. Cette réconciliation la libération totale et le retour du Ministre Charles Blé Goudé », a-t-il indiqué.

Armand Ouégnin a-t-il une fois de plus demandé la libération des militaires et les civils.

«Nous demandons la libération des prisonniers politiques, civils et militaires. Nous demandons le retour de tous les exilés sur la terre de leurs ancêtres», a-t-il poursuivi.

Le président de EDS qui a enfin affirmé que les membres de sa plateforme compte reconquérir le pouvoir d’Etat a fait remarquer que cette élection présidentielle de 2020 nécessite des conditions transparentes.

«Nous allons reconquérir le pouvoir d'Etat en 2020 dans les conditions de transparence, après les élections libres, justes et démocratiques, mais ces élections nécessitent un organe électoral, consensuel indépendant et impartial. Et nous disons que cette commission qui a été mise en place ne nous sied pas. Et nous demandons au pouvoir de rouvrir les discussions politiques de manière inclusive afin de mettre en place un organe électoral consensuel», a-t-il conclu.

Jean Chrésus