Un partie de l’assemblée générale et Obeku Beausoleil (ph)

Le Mouvement Touche Pas à Mon Président (TPMP), un mouvement de soutien à une éventuelle réélection du Président togolais, Faure Gnassingbé, traverse un moment de crise qui a abouti la semaine dernière à l’éviction et à l’exclusion d’un cadre.

Réunis en assemblée générale extraordinaire élective le 11 octobre dernier à Lomé, des délégués du TPMP se sont fait élire un nouveau bureau national de 11 membres avec à sa tête un nouveau président en la personne de Salifu Iddrisu.

Le nouveau président du TPMP est élu pour un mandat de 4 ans et remplace de ce fait son prédécesseur, le député Obeku Beausoleil, qui a été destitué et exclu du mouvement pour violation des objectifs du mouvement. Elu, le nouveau président du TPMP se donne comme ambition d’ouvrer pour la réélection du Président Gnassingbé « au premier tour de la présidentielle de 2020 »

La tournure qu’a prise cette affaire avec l’exclusion de Obeku qui accusé « de compromission grave à la réputation du mouvement, refus de défendre les idéaux et les intérêts du mouvement, livraison à des activités en opposition avec les objectifs du mouvement conformément à cet article 19 des statuts du mouvement » est loin de faire plier celui qui est blâmé. Ce dernier a rebondit par une note rendue publique.

Dans sa sortie, Obeku qui a été président du mouvement depuis sa création il y a deux ans, a qualifié l’assemblée générale qui l’a destitué et exclu du TPMP de « pseudo assemblée générale » et a contrattaqué que c’est un « acte illégal, donc de nul effet, qui vient semer, à dessein, la confusion en son sein à l’heure où il est engagé dans une dynamique de cohésion ».

En attendant que la sérénité revienne dans le TPMP, la présidentielle 2020 au Togo approche à grands pas et le mouvement qui s’évertue à défendre les idéaux du parti UNIR au pouvoir a devant lui un défi à relever.

 Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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