Une partie de la marchandise (ph)

La marine uruguayenne a annoncé avoir saisi hier vendredi 4,4 tonnes de cocaïne cachées dans des sacs et des conteneurs contenant de la farine de soja au départ d'un quai du port de Montevideo à destination du Port Autonome de Lomé (PAL) au Togo.

Selon Diego Perona, le porte-parole de la marine uruguayenne, le premier caisson métallique « contenait 3.089 briques de cocaïne, d'un poids de 1,1 kg chacune ». Il a ajouté qu’un peu plus tard, alors que le deuxième conteneur était en cours d'inspection, la quantité de briques a été revue à la hausse, à 3.500 paquets. 

La marchandise a été chargée le 24 décembre 2019 et devrait être convoyée vers  Lomé. A en croire un communiqué de la marine uruguayenne, c'est en passant des conteneurs transportant de la farine de soja au scanner, que des "anomalies" ont été constatées sur quatre d'entre eux.

Le directeur des douanes uruguayennes, Jaime Borgiani, a estimé la valeur de la cargaison à un milliard de dollars à la revente sur le marché européen, lors d'une conférence de presse.

Premières arrestations

Le ministère uruguayen de l'Intérieur a annoncé sur Twitter que les forces de l'ordre avaient perquisitionné l'exploitation agricole où les conteneurs avaient été chargés, dans le département de Soriano (sud-ouest), à quelque 290 km de Montevideo. Le propriétaire et son fils ont été arrêtés et de la drogue, dont la quantité n'a pas été précisée, saisie sur place.

Au regard de cette saisie, la marine a estimé que « cette saisie sera le coup le plus important porté au narcotrafic dans l'histoire du pays ».

Après la saisie de cet important lot de cocaïne, la suite de l’affaire est confiée à la justice uruguayenne et le procureur spécialisé dans les délits économiques va s’en occuper.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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