Vent très chaud le jour et plus froid la nuit, le plus souvent accompagné de particules de poussière, l'harmattan couvre en ce moment tout le ciel ivoirien, notamment la capitale économique Abidjan, où chaque habitant a trouvé son astuce pour s'adapter au climat et à son environnement. 

À peine finies les fêtes de fin d'année, l'harmattan; vent sec à la fois chaud et froid, qui souffle de Novembre à Mars vers le sud du sahara et le golf de Guinée a repris ses droits. Dans la capitale économique Abidjan, en ce moment la température oscille entre 19° et 24°C, et les habitants ont très vite réinventé les habitudes pour se protéger de cet alizé hivernal. 

Blouson pour la plupart, et doudoune d'hiver pour certains, de fait les abidjanais ont aussitôt sorti les équipements nécessaires pour affronter cette atmosphère saisonnière, qui autant soulève la poussière et la transporte en limitant la visibilité. 

"Actuellement ici c'est Paris ! Nous sommes obligés de sortir nos manteaux car il fait très froid" en témoigne Élise une abidjanaise. Visiblement l'harmattan serait un régime auquel on ne s'y habituerait jamais au constat d'une autre de astuce de Yves résident à Yopougon. "En cette période, se laver est un fait déconseillé, au risque d'attraper froid et d'apparaître encore plus sale, avec des lèvres blessées..." se livrera t-il dans une ironie visiblement due à la froidure du matin. 

Hélas dans ce cortège de désagrément que porte l'harmattan, il faut aussi compter une prévalence élevée de la méningite et nombre d'infections respiratoires. En effet, l'hypothèse est que les poussières transportées par l'harmattan, associées aux nuits plus fraîches, fragilisent les voies respiratoires, ce qui augmente le risque de développer une infection.

Adriel