48 heures seulement après le décès du Colonel major, Issiaka Ouattara dit Wattao survenu dans la nuit de dimanche à lundi aux Etats-Unis et en attendant le rapatriement de son corps à Abidjan, le domicile de la capitale économique sis à Marcory du défunt a été visité hier par des soldats en armes.

Cet acte diversement interprété a été condamné par des partisans de l’ancien Colonel major sur les réseaux sociaux. Au terme du premier conseil des ministres de l’année 2020, le porte-parole du Gouvernement, le ministre de la Communication et des médias a fait la lumière sur ce que certaines personnes ont appelé «perquisition »

«Il faut juste indiquer qu’il est d’usage, lorsqu’un officier décède que dans l’organisation autour de la dépouille et des éléments funéraires qu’un officier par délégation soit mandaté pour aller réoccuper les différents effets, c’est-à-dire radio de transmission, armes, même carte pour éviter un usage spécifique par d’autres personnes qui n’ont pas le droit, » a précisé, le porte-parole du Gouvernement.

Il a affirmé que c’est uniquement une procédure interne dans la gestion de ce genre de problème militaire et a rassuré.

«Il ne s’agit aucunement d’une perquisition comme on a cru dire cela quelque part. C’est véritablement dans l’ordre des procédures de l’armée, uniquement pour préserver le matériel militaire, » a-t-il mentionné.

Sidi Tiémoko Touré a conclu que dans le cas du Colonel major Wattao, c’est son adjoint qui est allé faire la récupération des différents matériels qui relèvent de l’armée.

Rappelons que le défunt a été le Commandant en second du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO), Commandant de la Garde Républicaine.

Wassimagnon