48heures après la fermeture provisoire de la clinique le grand centre de la commune de Yopougon par le ministère de la santé, pour défaut de soins lors de la prise en charge d'un nourrisson de 11mois, le directeur général dudit établissement privé s'est expliqué. 

"L'hôpitalisation fait une causion de 150.000 Frs, mais elle (ndlr: la parente du bébé) n'avait pu débourser que 110.000Frs, on a entrepris les soins. Et à la garde, il y a eu une complication on devait admettre l'enfant en réanimation. Et c'est là qu'il y a eu problème, les parents disant qu'ils n'avaient pas de moyens pour 1 million- 1,5 million frs, allaient lancer un appel sur les réseaux sociaux pour récolter de l'argent. Et le personnel administratif a attendu, il n'y pas eu de réaction vraiment de leur part. Mais parallèlement le traitement de l'enfance a continué et même été renforcé. Et vers 03 heures, il y a eu une aggravation, le réanimateur est venu même en salle poser des actes de réanimation sur l'enfant. Mais malheureusement à 03h55, l'enfant est décédé. Vu cela, le ministère a cru bon de prendre la sanction qui s'impose pour calmer la population qui serait révoltée. Ils sont notre autorité , et donc il a estimé que c'est la meilleure décision. Et nous ne pouvons que nous soumettre. " a expliqué mercredi le directeur général de la clinique médical le grand centre Dr Kouamé Konan.

Cette fermeture annoncée de 30 jours avait aussitôt multiplié les réactions dans la capitale économique Abidjan: Certains prenant fait et cause contre la clinique ont exigé des peines plus lourdes, et davantage de sanctions contre les hôpitaux publics. Contrairement à d'autres, implorant la clémence des autorités pour faciliter l'accès aux soins dans cette commune populaire de la capitale économique; le centre hospitalier universitaire étant fermé pour des travaux de réhabilitation. 

Adriel