Des médicaments dans un marché (ph)

Un sommet devant réunir sept Présidents africains est annoncé pour les 16 et 17 janvier à Lomé en vue de lancer une initiative visant à intensifier la lutte contre le trafic de faux médicaments en Afrique.

Selon le ministre togolais de la Santé, Moustapha Mijiyawa, ce sommet qui est purement africaine est organisé par le Togo en partenariat avec la Fondation Brazzaville.

Outre le Président togolais, Faure Gnassingbé, hôte du sommet, les autres chefs d'Etat attendus à Lomé sont Denis Sassou N'Guesso du Congo-Brazzaville, Adama Barrow de la Gambie, Mahamadou Issoufou du Niger, Yoweri Museveni de l’Ouganda, Macky Sall du Sénégal et Nana Akufo-Addo du Ghana.

Le sommet sera une occasion de signer une déclaration politique et un accord-cadre légalement contraignant qui engagera les signataires à introduire une législation spécialement conçue pour mettre fin au trafic des médicaments de qualité inférieure et falsifiés. Il est annoncé que les pays participants ratifieront une convention qui devra criminaliser la contrefaçon et la distribution de produits médicaux mis sur le marché en violation des normes de sécurité.

D’après des statistiques, chaque année, au moins 900 000 africains meurent pour cause de prise de faux médicaments. Selon l’OMS, ce sont 122 000 enfants africains qui meurent chaque année par l’absorption de faux remèdes anti-malaria.

A en croire Interpol, les faux médicaments peuvent être dangereux pour diverses raisons, qu’ils soient falsifiés ou portent un étiquetage mensonger. Les médicaments illicites contiennent bien souvent la mauvaise quantité de principe actif (trop, trop peu ou inexistant). Il a été établi que certains faux médicaments contiennent du mercure, de l’arsenic, du raticide ou du ciment.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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