Ouégnin, président d’EDS à la place Laurent Gbagbo de Port-Bouët (Ph KOACI)

Le président de la plateforme Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS), Georges-Armand Ouégnin était l'un des invités principaux à Port-Bouët le samedi dernier de la jeunesse du front populaire ivoirien (FPI) fidèle à Laurent Gbagbo.

Comme constaté sur place par KOACI, avant d'entrer dans le vif du sujet, le professeur Ouégnin a invité les Ivoiriens, en tant que médecin à faire très attention au coronavirus qui est bel et bien une réalité.

"Je tiens avant toute chose à vous demander en tant que médecin à faire très attention au coronavirus qui est bel et bien une réalité qui a franchie hélas les frontières de notre pays, c'est pourquoi je vous demande de respecter scrupuleusement les mesures de prévention de l'organisation mondiale de la santé, afin d'empêcher la propagation de cette pandémie dans notre pays. Nous avons besoin de tous pour mener ensemble la lutte pour la Démocratie et la Souveraineté en Côte d'Ivoire" a-t-il dit d'entrée de jeu. 

Après ses exhortations à la jeunesse sur cette réalité du coronavirus, le président d’EDS a affirmé que l'heure n'est plus au discours mais aux actions concrètes.

"L’heure n’est plus au discours, l’heure est à la mobilisation et aux actions. Nous avons trop parlé, trop fait de discours, il est temps d’agir", a-t-il lâché.  

L'ancien ministre a déclaré qu'il faut agir pour dire non au tripatouillage de la constitution et réclamer un découpage électoral consensuel.

Pour la reconquête du pouvoir d'État en 2020, le président d’EDS estime qu'elle doit se faire avec la libération de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, comme candidat en octobre prochain.

Enfin Ouégnin a demandé aux Ivoiriens de faire barrage à cette modification de la constitution qui a pour seul objectif pour le chef de l'État sortant, qui veut partir, sans jamais partir, de pérenniser son système.

Jean Chrésus