Un contrôle de routine (ph)

La police togolaise à Lomé, la capital du pays, a arrêté le 20 mai dernier, 5 camerounais présentés comme de présumés braqueurs. Ils ont été présentés à la presse hier mercredi à Lomé par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) et sont accusés d’acte de cambriolage sur un commerçant à Lomé.

Selon Douti Yendoubé, le Commandant de la Brigade de recherches et d’investigations de la DCPJ, les présumés braqueurs ont été interpellés après une enquête menée suite à une tentative de braquage et d’assassinat sur un homme d’affaires togolais qui a réussi à s’échapper et a alerté la police.

Pour les faits et à en croire Yendoubé, Tony, le cerveau du groupe qui a prétendu être un revendeur de voitures, un certain Tony, a reçu « une avance de 36 millions de F Cfa d’un commandant de l’Armée camerounaise en service à la présidence camerounaise pour livrer un véhicule de marque Mercedez G5 qu’il devait acheter au port de Cotonou ».

Pour la suite précisera l’Officier de police, Tony a contacté Fadil, un sergent de l’Armée camerounaise pour lui procurer une arme pour sa sécurité durant le voyage. La demande fuit satisfaite contre une location de l’arme, un pistolet automatique, a 700.000 F Cfa la semaine.

Arrêtés après trois semaines d’investigations et suite à une perquisition de leur domicile « les enquêteurs retrouvent et saisissent deux pistolets automatiques dont un avec son chargeur garni de 6 cartouches de calibre 9 mm ».

Pour leur part, les présumés ont reconnu les faits mais ont défendu avoir été bloqués à Lomé avec la fermeture des frontières lors de leur recherche de la voiture commandée. Devant cet imprévu, ils ont préféré rechercher le véhicule à Lomé par tous les moyens afin d’honorer leur engagement.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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